Le pénis est un organe fantastique, solide, qui résiste à mille et une choses. Mais sachez que certaines mauvaises habitudes que vous prenez peuvent nuire à votre confort, votre vie sexuelle et votre santé en général.
C’est pas parce que le vagin a son gynécologue, ses visites annuelles que vous pouvez vous permettre de négliger la santé de votre pénis. En fait, pas mal de problèmes peuvent survenir si vous n’y faites pas attention.
Alors, pour savoir comment garder votre pénis en aussi bonne santé que possible, BuzzFeed a discuté avec deux urologues. Le Dr Harry Fisch, professeur au Weill Cornell Medical College et au New York-Presbytarian Hospital, et auteur de Size Matters , et le Dr Abraham Morgentaler, directeur du Men’s Health Boston, professeur à la Harvard Medical School et auteur de The Truth About Men and Sex.
Voici quelques erreurs, mauvaises habitudes, pratiques d’hygiène douteuses et comportements courants qu’ils suggèrent de laisser tomber tout de suite.
1. Vous ignorez toute nouvelle bosse, protubérance ou cloque sur votre pénis.
Aucune nouvelle bosse, rougeur, cloque, verrue ou décoloration sur le pénis ne devrait être ignorée, spécialement si c’est rouge, douloureux ou irrité. «Si c’est rouge, c’est pas un bon signe» dit Harry Fisch à BuzzFeed.
Cela peut être un signe indiquant une maladie sexuellement transmissible, une infection bactérienne ou une mycose, une allergie ou quelque chose d’autre, et vous devez consulter pour ça le plus vite possible. Même si au final ce n’est rien, il veut mieux prévenir que guérir. «Si vous avez crevé une ampoule ou ouvert une plaie, cela peut aussi augmenter le risque de transmission de certaines IST», ajoute-t-il.
2. Vous ne lavez pas votre pénis assez souvent.
Comme le pénis est un organe externe, il ne possède pas le même mécanisme magique ~d’auto-nettoyage~ que le vagin pour évacuer les bactéries et autres choses. De plus, le pénis et les zones alentours peuvent être assez chaudes et humides, ce qui facilite la prolifération des bactéries et des mycoses.
«Si vous ne vous douchez pas ou ne lavez pas suffisamment votre pénis, surtout si vous transpirez beaucoup, vous pouvez vous retrouver avec une rougeur ou une irritation, ou une infection fongique comme un champignon à l’aine», précise Harry Fisch. Sans oublier que l’accumulation de bactéries à cet endroit peut aussi causer une odeur déplaisante, dit-il, et sentir mauvais n’est jamais sympa.
«De nombreux hommes ne réalisent pas qu’ils peuvent aussi avoir des mycoses génitales, qui ressemblent à des plaques rouges sur le pénis, explique le Dr Abraham Morgentaler. Notre corps est naturellement recouvert de champignons [Candida albicans], qui peuvent s’étendre de manière incontrôlable si la zone est trop humide.»
Selon les experts, vous devriez laver votre pénis avec de l’eau et du savon au moins une fois par jour (selon votre degré de saleté et de transpiration). Vous devriez aussi laver votre pénis après avoir fait l’amour, puisque les fluides de votre partenaire peuvent favoriser la multiplication des bactéries.
3. Ou si vous êtes non circoncis, vous ne lavez pas le dessous du prépuce.
Si vous n’êtes pas circoncis et que votre prépuce est assez long pour couvrir votre gland, il faut vous assurer de garder propre ce qu’il y a en dessous. «Si vous avez une mauvaise hygiène, les bactéries et les champignons peuvent se retrouver piégés sous le prépuce», dit le Dr Morgentaler. Cela peu engendrer une inflammation du prépuce (posthite) ou une inflammation de la tête ou du gland du pénis (balanite).
«Parfois, s’il y a une infection bactérienne ou une mycose sous le prépuce, une accumulation ressemblant à du fromage blanc peut survenir», précise-t-il. Pour que cela n’arrive pas, le Dr Morgentaler suggère de laver votre pénis avec de l’eau et du savon au moins une fois par jour, en vous assurant de décalotter le prépuce et de nettoyer en dessous, ainsi que de le sécher correctement
4. Vous laissez cette zone devenir plutôt humide.
«Chaque fois qu’il y a plus d’humidité et de chaleur que la normale, cela facilite la multiplication des bactéries et des champignons, il est donc important de garder cette zone fraîche et sèche, surtout si vous suez ou qu’il fait chaud et humide dehors», dit le Dr Fisch. Vous pouvez aussi faire ça en vous assurant de vous sécher correctement après la douche, et d’appliquer du talc ou de la poudre pour bébé sur le pénis et la zone du scrotum tout au long de la journée.
Une autre mauvaise habitude qui peut contribuer à faire de votre entrejambe une zone humide est de porter des sous-vêtements ou des pantalons très serrés qui ne permettent aucune ventilation. «Si vous voulez rester au sec, vous pourriez opter pour un tissu respirant comme le coton et choisir des caleçons ou des vêtements plus amples», dit le Dr Fisch.
5. Vous traînez dans votre short ou votre combinaison en élasthanne après avoir fait du sport.
Il est tout à fait correct de porter des vêtements de sport très serrés, dit le Dr Fisch, mais ce n’est pas une bonne idée de rester assis à ne rien faire dedans pendant des heures.
«L’élasthanne peut emprisonner la chaleur et l’humidité et si vous transpirez beaucoup, les porter trop longtemps pourrait faciliter la propagation des mycoses», précise-t-il.
6. Vous avez tendance à pratiquer le sexe de manière plus brutale et plus ~aventureuse~ quand vous êtes saoul.
La situation: vous êtes allongé, en train de pénétrer votre partenaire qui est au dessus (dans la position de l’andromaque par exemple). Soudain, votre partenaire redescend brutalement mais votre pénis manque l’entrée, et donc tout le poids retombe directement sur le bout de celui-ci. C’est comme ça qu’habituellement une personne se retrouve avec une entorse, une fracture ou une torsion du pénis.
«Il y a deux cylindres de tissu appelés les corps caverneux, qui se remplissent de sang et durcissent durant l’érection. Ils peuvent casser ou se déchirer quand le poids de votre partenaire tombe sur le pénis, et comme ils entourent l’urètre, celui-ci peut aussi se déchirer», explique Harry Fisch. Comme vous pouvez l’imaginer, c’est atrocement douloureux et cela nécessite souvent une opération chirurgicale pour tout réparer.
Et même si vous ne vous fracturez pas le pénis, le tordre trop fort de manière trop fréquente peut aussi causer des problèmes. «Le pénis est vraiment conçu pour entrer et sortir, donc si vous le tordez trop, cela peut provoquer une maladie de La Peyronie, où les tissus cicatriciels forment une voie exagérée qui peut causer une érection incurvée et douloureuse», dit Abraham Morgentaler. Donc soyez prudent quand votre partenaire est au dessus, ou tenez-vous en à des positions moins risquées.
7. Vous ne portez pas attention à votre prépuce et il reste pris sur votre pénis de temps en temps.
Si vous êtes non circoncis, faites particulièrement attention à votre prépuce: il doit rester sain et pouvoir être décalotté. Il peut arriver que le prépuce ne se décalotte plus et reste collé au gland, dit le Dr Morgentaler, ce qui s’appelle un phimosis. Cela peut être le résultat d’une anatomie anormale ou d’une infection et d’une inflammation, mais les experts disent que cela arrive souvent quand le prépuce ne guérit ou ne cicatrise pas bien après une déchirure.
«Un traumatisme du prépuce à l’âge adulte arrive durant une pénétration brutale ou d’autres activités sexuelles,» dit Harry Fisch. Peut-être que vous n’utilisez pas assez de lubrifiant et avez tenté de pénétrer à sec, ou peut-être était-ce une morsure accidentelle durant une séance de sexe oral, qui sait. Mais si vous déchirez votre prépuce, vous devriez garder la zone propre et éviter les relations sexuelles le temps que ça guérisse.
Si vous ne pouvez vraiment pas décalotter votre prépuce, vous devriez aller voir un médecin ou un urologue. «Le phimosis peut mener au paraphimosis, quand vous forcez le prépuce à se décalotter et qu’il est si serré qu’il reste coincé sous le gland et peut étrangler le pénis», ajoute le Dr Fisch. Par chance, le phimosis peut être soigné avec une opération, dit le Dr Morgentaler, alors rendez visite à votre médecin tout de suite si cela se produit.
8. Vous essayez la pénétration (vaginale ou anale) sans aucune lubrification.
Répétez ce mantra dans votre tête : «On ne peut pas utiliser trop de lubrifiant. On ne peut pas utiliser trop de lubrifiant. On ne peut pas utiliser trop de lubrifiant.»
Pénétrer à sec, que ce soit parce qu’il n’y a pas eu assez de préliminaires, que votre partenaire ne peut pas s’auto-lubrifier, que le tube de lubrifiant est vide, etc., peut non seulement avoir pour conséquence de tordre votre pénis en essayant de l’enfoncer, mais aussi de tirer ou déchirer votre délicat prépuce si vous êtes non-circoncis, disent les experts. «Si vous déchirez quelque chose, cela peut causer des saignements, ce qui peut augmenter les risques d’IST et de cicatrices, qui peuvent causer un phimosis», selon le Dr Fisch.
Sans oublier que ne pas utiliser assez de lubrifiant va probablement faire mal à votre partenaire. Donc n’y allez pas trop sèchement. Les lubrifiants à base d’eau ou de silicone sont de bons choix car ils n’abîment pas les préservatifs. Voici plus d’info sur comment choisir le bon lubrifiant.
9. Vous pratiquez le sexe anal sans préservatif.
Si vous pratiquez la pénétration anale, il est toujours judicieux de porter un préservatif en latex, et pas seulement parce que il protège des IST. «Si vous pratiquez le sexe anal sans préservatif, les bactéries contenues dans les selles peuvent entrer dans l’urètre et peuvent causer des infections urinaires et même des infections de la prostates», déclare le Dr Fisch.
Une fois encore, utilisez un lubrifiant à base d’eau ou de silicone, mais pas un lubrifiant à base d’huile, car ils peuvent abîmer le préservatif et provoquer sa rupture.
10. Vous utilisez des suppléments douteux ou des produits à la mode pour faire grossir votre pénis.
Il existe des tonnes de suppléments à base de plantes, de pilules en vente libre et autres produits qui promettent d’agrandir votre pénis. Mais la triste vérité est qu’aucun de ces produits ne rendra votre membre plus gros.
«Votre pénis ne peut avoir que la taille qu’il est capable d’avoir naturellement, et la seule chose qui « augmente » techniquement la taille de votre pénis est l’apport de sang quand il est en érection», déclare le Dr Fisch.
Sans parler du fait que la plupart de ces suppléments «100 % naturels» peuvent être mauvais pour la santé, et vous n’avez aucune idée de ce qu’il y a dedans… ou de ce qu’ils feront pour votre érection.
11. Vous prenez des médicaments contre les dysfonctions érectiles (comme le Viagra) à des fins récréatives.
Les médicaments comme le Viagra ou le Cialis sont des vasodilatateurs, ce qui veut dire qu’ils assouplissent les parois des vaisseaux sanguins dans le pénis dans le but d’obtenir et de maintenir une érection. Ils sont souvent utilisés pour traiter les troubles érectiles et parfois l’hypertension. Mais si vous n’avez pas de prescription ni le besoin de prendre ces médicaments, ne les utilisez-pas, dit le Dr Fisch.
«Si vous prenez ces médicaments pour le plaisir ou parce que vous pensez que vos ébats pourront durer toute la nuit, vous pourriez devenir accoutumé à la sensation au fil du temps et cela peut mener à une vraie dépendance psychologique», selon le Dr Fisch. Dans certains cas, consommer trop de ces médicaments peut mener au priapisme, qui est une érection prolongée qui peut durer plusieurs heures ou continuer après l’éjaculation.
12. Vous buvez de l’alcool au point où vous n’arrivez pas à atteindre ou maintenir une érection.
On vous a déjà parlé des risques des aventures alcoolisées et de leurs potentielles conséquences (*hum hum* fracture du pénis) mais que se passe-t-il quand vous buvez tellement qu’une érection devient complètement impossible? C’est un phénomène courant que vous voyez chez des hommes de tous âges, selon le Dr Fisch.
«L’alcool est un dépresseur, donc il émousse vos sens et il devient plus difficile d’être stimulé à la fois mentalement et physiquement, ce qui rend plus compliqué d’atteindre l’érection, de la maintenir et d’éjaculer», dit le Dr Fisch. Donc si vous prévoyez de faire l’amour, essayez d’arrêter de boire plus tôt dans la soirée ou de vous abstenir complètement.
13. Vous vous masturbez très souvent d’une manière très particulière qui ne peut pas être reproduite durant une relation sexuelle à deux.
Ne nous méprenez-pas : La masturbation est une partie totalement normale et saine de la vie, mais il existe quelques mises en garde si vous avez un pénis. Se masturber d’une manière très précise trop souvent peut mener à «l’éjaculation retardée», où l’éjaculation met beaucoup de temps à arriver, ou bien est totalement impossible avec un(e) partenaire. Vous pouvez devenir si habitué à atteindre l’orgasme à partir de votre style masturbatoire personnel que le sexe normal ne le fera pas.
«Beaucoup d’hommes utiliseront une technique personnelle pour se masturber qui n’est pas reproduisible dans la sexualité avec un partenaire, comme une main gauche très serrée ou une vitesse rapide ou un certain type de pornographie», affirme le Dr Fisch. Et une fois que vous devenez concentrez sur le fait que vous ne pouvez pas éjaculer, il devient facile d’être préoccupé par le sexe.
La première étape pour perdre cette habitude est de simplement reconnaître que c’est un problème, dit le Dr Fisch, car beaucoup d’hommes n’en non pas idée. «Vous devriez essayer de moins vous masturber et peut-être de modifier votre technique, de regarder moins de pornographie, et de voir si ça aide», déclare le Dr Fisch. Et si vous êtes en couple, la communication est la clé. «Parlez-en à votre partenaire et essayez de trouver des moyens d’imiter la sensation pendant l’acte ou d’essayer des choses plus excitantes», dit le Dr Fisch. Si rien de cela ne vous aide, vous pourriez peut-être en parler à un médecin ou un thérapeute du sexe.
14. Vous essayez de maintenir votre érection avec un anneau pénien très serré, des lanières en caoutchouc, des cordes, etc.
«Vous seriez surpris du nombre de patients que j’ai vus avec un anneau pénien trop serré et coincé, ou ayant essayé d’utiliser de lanières en caoutchouc ou en corde autour de la base du pénis pour conserver une érection, et qui ont fini aux urgences pour qu’on leur enlève», dit le Dr Morentaler.
Ça fonctionne comme ça: tandis qu’une érection est causée par le sang qui afflue dans le pénis, ces objets entourent la base du pénis et coupent une partie du flux sanguin arrivant des veines. Les anneaux péniens sont utilisés depuis des siècles et ils sont en général sûrs, mais les problèmes surviennent quand l’anneau est trop serré ou qu’il s’agit d’une version bricolée à partir de lanières en caoutchouc, d’élastiques à cheveux, de cordes, etc.
Ils peuvent couper la circulation et peuvent rendre le pénis blanc, engourdi et froid (comme quand vous serrez une corde sur votre doigt). Donc si vous souhaitez en utiliser un, assurez-vous qu’il est de la bonne taille et qu’il est médicalement reconnu ou qu’il provient d’un sex-shop valable. Et il ne faut pas l’utiliser plus de 20 à 30 minutes à la fois, selon le Dr Morgentaler.
15. Vous enfoncez des objets dans le trou de votre pénis, par curiosité ou par plaisir.
Ce n’est vraiment pas une bonne idée d’enfoncer quoi que ce soit dans votre urètre, à part peut-être un cathéter médical. «J’ai vu des patients qui avaient des objets de toute sorte dans leur urètre. De nombreux hommes utilisent ces objets appelés « sondes de métal », comme les cathéters en acier qui pénètrent dans le pénis», précise le Dr Fisch.
Après une brève recherche Google pour «sodurètre», il s’avère que se coincer des tiges de métal dans l’urètre semble être une vraie pratique sexuelle. Et tandis que vous pouvez vous sentir libre de vous exprimer sexuellement, cette pratique peut légitimement s’avérer dangereuse pour la santé de votre pénis. Vous pourriez vous retrouver avec une infection urinaire, une inflammation ou une irritation de l’urètre (urétrite) ou un voyage douloureux aux urgences.
16. Vous ne prêtez pas attention à la présence de sang dans vos urines ou votre sperme.
Dès que vous voyez du sang sortir de votre pénis, vous devriez consulter. Ce n’est probablement rien, mais ça peut être quelque chose.
«Il est possible que du sang sorte de votre pénis quand vous urinez, ce qui peut être le signe d’une infection ou même d’une tumeur ou d’un cancer de la vessie», selon le Dr Fisch. S’il y a du sang dans votre éjaculation, ça peut être une maladie appelée «hémospermie», dit le Dr Fisch, qui indique qu’il pourrait se passer quelque chose dans votre prostate.
17. Vous passez des mois sans éjaculer ou faites de longues pauses pour «accumuler».
«Certains hommes pensent qu’ils doivent faire ces « séances de désintox » quand ils n’éjaculent pas pendant de très longues périodes parce que cela provoque certains bienfaits, mais ce n’est pas vrai. Vous devez « nettoyer vos tuyaux » régulièrement», selon le Dr Morgentaler.
En fait, passer trop de temps sans éjaculer peut causer une inflammation de la prostate appelée prostatite. «Certaines études ont montré que le cancer de la prostate est lié aux éjaculations peu fréquentes», selon le Dr Morgentaler. Donc c’est une bonne idée d’éjaculer toute les unes ou deux semaines, juste pour vérifier que tout fonctionne correctement.
18. Vous ne protégez pas votre pénis pendant le sport.
Vous pouvez couper, contusionner ou simplement irriter sévèrement votre pénis si vous ne le protégez pas quand vous vous engagez dans un sport de contact, des jeux de balle rapides ou toute autre activité physique intense qui pourrait impliquer des plaquages ou de la bagarre. Donc il n’y a pas de mal à protéger votre pénis en portant un slip de sport ou une coquille, selon le Dr Fisch.
Mais il n’y a pas que les sports de contact qui peuvent causer problème. «Je vois de nombreux hommes qui font du vélo jusqu’à ce que leur pénis soit complètement engourdi, et nous savons que la pratique prolongée et excessive du vélo peut provoquer un engourdissement dans l’aine», nous informe le Dr Fisch. Si cela vous arrive, cela veut probablement dire qu’il est temps de faire une pause ou d’acheter une selle spéciale qui conviendra mieux à votre pénis, selon le Dr Fisch.
19. Vous ne vous essuyez pas assez bien après être allé aux selles ou vous utilisez du papier hygiénique bas-de-gamme.
La grande règle du «de l’avant à l’arrière» s’applique aux pénis et aux vagins. Vous ne voudriez pas de matières fécales autour de vos parties génitales.
«Il pourrait y avoir certaines bactéries provenant des selles qui peuvent causer des irritations dans toute la zone de l’entrejambe, surtout si vous avez chaud et que vous transpirez», nous dit le Dr Fisch.
Et ce avec quoi vous vous essuyez peut faire une grande différence. «Pour certains hommes, le papier toilette sec n’est pas efficace, alors ils devraient essayer les lingettes humides à la place», précise-t-il.
20. Vous utilisez de vieux rasoirs émoussées pour vous raser autour du pénis.
Les poils pubiens sont techniquement là pour protéger vos parties génitales, nous dit le Dr Fisch, mais il est possible de défricher et d’entretenir cet endroit tant que vous évitez les mauvaises habitudes de rasage. Vous devriez utiliser un rasoir aiguisé et propre quand vous rasez cette zone, car un rasoir émoussé peut provoquer des brûlures, des coupures, des irritations et, les préférés de tous, des poils incarnés boutonneux.
De plus, si vous avez la moindre coupure ou plaie après avoir retiré un poil incarné autour de vos parties génitales (ne le faites pas), cela peut augmenter le risque de transmission d’une IST, selon le Dr Fisch. La bonne idée serait de remplacer votre rasoir au moins toutes les deux semaines.
21. Finalement, vous ne vous faites dépister pour les IST que quand vous avez des symptômes.
Selon les experts, c’est un gros problèmes chez les personnes qui ont des pénis. Beaucoup assurent qu’ils n’ont pas besoin d’être testés s’ils n’ont pas de problème. Mais la plupart du temps, les IST ne présentent pas de symptômes. Donc ce n’est pas parce que vous avez l’air en bonne santé et que vous vous sentez bien que vous êtes tout à fait sain. Se faire dépister est une étape normale dans la vie d’une personne sexuellement active et en bonne santé.
Les IST peuvent se transmettre par le sexe oral, anal et vaginal, et parfois simplement par contact entre organes génitaux ou en partageant des sex-toys. Si vous vous adonnez à l’une de ces pratiques sexuelles, vous devriez probablement vous faire dépister. Idéalement, vous devriez commencer après votre première relation sexuelle et vous faire dépister à l’avenir entre chaque partenaire, après une exposition potentielle et évidemment si vous présentez des symptômes.
Ne vous inquiétez pas, la plupart des IST sont courtes et non invasives. Donc non, on ne vous insérera probablement pas de coton-tige ou de tampon dans le pénis. Les chlamydias, gonorrhées et la trichomonase peuvent être dépistées par test urinaire, tandis que le VIH, la syphilis, l’herpès et l’hépatite B peuvent être dépistées par analyse de sang.
Voilà, faites bien attention à votre pénis!
Source : BuzzFeed
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