Le militant et polémiste franco-béninois, Kemi Seba, a récemment fait la une des journaux suite à son arrestation à Cotonou, au Bénin, dans la nuit du 15 au 16 septembre. Heureusement, il a été libéré quelques heures plus tard, ramenant ainsi un peu de calme après cet incident.
Selon les informations fournies par un haut-responsable de la police béninoise, Kemi Seba a été relâché et a regagné son domicile tôt le matin du 16 septembre. Les raisons exactes de son arrestation n’ont pas été confirmées, et il n’a pas été précisé si des charges étaient toujours en cours contre lui.
Cependant, son avocat français, Juan Branco, a indiqué que Kemi Seba faisait face à des accusations, notamment « d’appel à l’insurrection« , comme il l’a relayé sur le réseau social X. Bien que sa garde à vue ait été levée, Branco a souligné que la situation demeurait précaire pour son client.
Kemi Seba, le militant panafricaniste au centre de la controverse
Kemi Seba est un militant notoire, largement connu pour ses prises de position contre le néo-colonialisme des puissances occidentales en Afrique. Il jouit d’une certaine popularité parmi les pays francophones du continent.
De son vrai nom Stellio Gilles Robert Capo Chichi, il a également été le leader de la Tribu Ka, un groupuscule qui a fait parler de lui pour ses positions antisémites et sa promotion de la séparation entre Noirs et Blancs. Ce groupe a été dissous par le gouvernement français en 2006. Kemi Seba a été condamné à plusieurs reprises en France pour incitation à la haine raciale.
Aujourd’hui, il anime le mouvement Urgences panafricanistes, qui compte de nombreux adeptes sur les réseaux sociaux. Alors que l’incident à Cotonou s’est résolu avec sa libération, il demeure un personnage controversé et au cœur de nombreuses discussions liées aux enjeux panafricains.
Source : Jeune Afrique
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