Ce mardi matin, une femme voilée a semé la panique dans un train RER à Paris, la capitale de la France en proférant des menaces et en criant « Allah Akbar ».
La police est intervenue et a tiré sur la femme, qui a été grièvement blessée. Elle n’avait pas d’arme ni d’explosif sur elle, mais elle était fichée pour radicalisation et avait déjà été condamnée pour avoir menacé des militaires.
La police tire sur une femme qui criait « Allah Akbar ! » dans le RER
L’incident s’est produit vers 9 heures, dans le Val-de-Marne, en région parisienne. Des passagers ont alerté la police après avoir entendu une femme « intégralement voilée » tenir des propos menaçants dans un RER qui circulait entre les stations Maisons-Alfort et Bibliothèque François Mitterrand.
Selon des témoins, elle a répété plusieurs fois « Allah Akbar », qui signifie « Dieu est le plus grand » en arabe.
La police a réussi à isoler la femme à la station Bibliothèque François Mitterrand, qui a été rapidement évacuée. La forcenée, âgée de 38 ans, a refusé de se soumettre aux injonctions des policiers et a affirmé qu’elle allait se faire exploser.
Deux policiers ont alors ouvert le feu à huit reprises, la blessant gravement à l’abdomen. Elle a été transportée à l’hôpital, où son pronostic vital était engagé.
Les vérifications ont révélé qu’elle n’avait ni explosif, ni arme sur elle. Elle était en revanche connue des services de renseignement pour sa radicalisation islamiste. Elle avait également été condamnée par le passé pour avoir proféré des menaces à l’encontre de militaires de l’opération Sentinelle, déployés pour protéger les lieux sensibles du territoire. Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a évoqué de possibles troubles de « santé psychique » chez cette femme.
https://x.com/BFMTV/status/1719315825234993432?s=20
Deux enquêtes ont été ouvertes par le parquet de Paris et l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) pour faire la lumière sur les circonstances de cette affaire.
Celle-ci intervient dans un contexte de tensions en France, après l’attentat d’Arras qui a coûté la vie à l’enseignant Dominique Bernard le 13 octobre, perpétré par un jeune radicalisé, et la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza, qui a suscité des manifestations pro-palestiniennes dans plusieurs villes françaises.
La France est actuellement en alerte maximale face au risque d’attentats, avec le passage au niveau « urgence attentat » du plan Vigipirate.
Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à le partager autour de vous. N’oubliez également pas, de vous abonner à nos comptes sociaux, pour ne rater aucune information.
0 Comments