Eddy Kenzo accusé de vol, les détails


La scène musicale africaine est secouée par des révélations troublantes émanant d’une chanteuse camerounaise, qui a récemment accusé l’artiste ougandais Eddy Kenzo de violation de ses droits d’auteur, a informé Afrique sur 7. Une affaire qui est en train de faire grand bruit en alimentant les discussions.

Eddy Kenzo accusé de vol de droits d’auteur par Gasha

Gasha, de son vrai nom Gah-Ndo Ashuembom Amabo, est une chanteuse de renom qui a remporté en 2014 le prix de la meilleure artiste féminine pour l’Afrique centrale lors des prestigieux African Muzik Magazine Awards (AFRIMMA) à Dallas, au Texas, aux États-Unis. Cependant, malgré son succès, elle se retrouve maintenant confrontée à un différend juridique avec Eddy Kenzo, célèbre pour son hit « Sitya Loss » sorti en 2014.

Eddy Kenzo accusé de vol, les détails

L’histoire remonte à 2015, lorsque Gasha a sorti sa chanson intitulée « Chill« , sur laquelle Eddy Kenzo a fait un featuring. À l’époque, âgée de 24 ans, Gasha a accordé à Eddy Kenzo le droit d’exploiter le clip de la chanson, qui a été tourné au Cameroun, et de le publier sur sa propre chaîne YouTube. Cependant, aucun contrat formel n’a été signé entre les deux artistes.

Neuf ans plus tard, Gasha découvre avec stupeur que le clip de « Chill » téléchargé sur la chaîne YouTube d’Eddy Kenzo a accumulé plus de 5 millions de vues, sans qu’elle n’ait jamais reçu de compensation financière pour cela. Pire encore, Eddy Kenzo a prétendu être le propriétaire de la chanson, en retirant le nom de Gasha et en la téléchargeant sur toutes ses plateformes de streaming. Il l’a même incluse dans son propre album, en tirant des bénéfices considérables.

Lire aussi :   LES BONS PLANS DU WEEKEND: DU 17 AU 19 MAI 2019

Cette situation a suscité l’indignation de Gasha qui accuse Eddy de vol de droit d’auteur. Actuellement, l’attention est tournée vers la réaction d’Eddy Kenzo, qui partage actuellement sa vie au Cameroun avec la Ministre d’État chargée de l’énergie et du développement minéral. Les observateurs attendent de voir comment cette affaire sera résolue et quelles mesures seront prises pour préserver l’intégrité de l’industrie musicale africaine.

Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à le partager autour de vous. N’oubliez également pas, de vous abonner à nos comptes sociaux, pour ne rater aucune information.


Gnadoe ne pourra vivre que grâce à ses lecteurs et à ses abonnés. Vous êtes au cœur du projet, aidez –nous à le faire grandir. Nous avons beaucoup d’autres idées en tête pour faire rayonner ce media.
Votre soutien nous permettra de porter plus haut nos ambitions.

Nous soutenir

0 Comments

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *