Après le carburant, c’est le courant qui vient d’être augmenté ; en attendant selon les dires de l’ATC, l’augmentation prochaine également de l’eau, des péages et même du pain.
Bref rappel de la situation
Le 18 Mars dernier, le gouvernement togolais annonçait via un communiqué la hausse des prix des produits pétroliers. Et surtout au plus grand dam des togolais, sans justification aucune.
En effet, par la passé, lors de ces augmentations et pour reprendre les dires du président de la LCT Emmanuel Sogadji : « Pour augmenter ou diminuer le prix de ces produits, le gouvernement argue prioritairement de la hausse ou de la baisse du prix du baril du pétrole sur le marché international.
Ce qui n’a pas été le cas. Le baril n’a pas connu de hausse sur le plan international. Cette augmentation n’a pas de sens ». Cependant comme si cela ne suffisait, c’est récemment le prix de l’électricité qui a été augmenté.
L’ATC avait senti le coup arriver
C’est l’Association Togolaise des Consommateurs (ATC) qui avait annoncé une éventuelle augmentation des prix de certains produits de première nécessité notamment, l’électricité, l’eau, le carburant et le péage juste après celle des produits pétroliers. Et l’on ne peut que leur donner raison suite aux événements.
En effet, il y a quelques jours, un arrêté conjoint des ministères des Mines, de l’Economie et des Finances, du Commerce et de l’Administration territoriale a informé de l’augmentation des redevances de l’éclairage public qui passent de 1 à 5F par kwh. Là encore une flambée des prix sans réelle justification.
Doit-on réellement craindre pour les autres denrées de première nécessité ?
La réponse à cette question est forcément affirmative vu la tournure que prennent les événements. Car récemment le prix de la farine de blé a augmenté, ce qui amène les fabricants de pain à vouloir augmenter le prix de ce dernier également.
Et si les augmentations de l’eau et du péage se confirment, qu’adviendra-t-il de la population ? En bons ‘’gnadoetiseurs’’, doit on se demander si c’est le début de la fin pour le mandat social et le PND récemment lancé en grande pompe par le gouvernement ? Car avec la précarité dans laquelle se trouve une grande partie de la population, ces augmentations des produits de première nécessité vont faire empirer une situation déjà bien critique.
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