Le Ministre d’État, ministre de l’Eau et de l’hydraulique villageoise, le Général Yark Damehane a récemment annoncé la mise en place d’une police de l’eau pour clarifier la situation des forages dans les maisons des citoyens.
Suite à cette sortie du Ministre Yark Damehane, l’honorable Gerry Taama à travers un post sur sa page Facebook (post que nous vous proposons dans cet article) ne cache pas son mécontentement.
« Autorisation de forage, mon général ce n’est pas dans tous les rassemblements, il faut crier garde-à-vous » Gerry Taama
Chaque jour qui passe, il y a toujours une nouvelle pour fâcher les gens.
Pour l’accès à l’eau potable, le Togo a fait de gros efforts ces dix dernières années, surtout en milieu rural, passant de 21% en 2005 à plus de 60% de nos jours, en accès à l’eau potable. En milieu urbain, ce taux stagne toujours autour de 50%. Et c’est là que tout le problème se pose.
L’eau étant une denrée vitale, les citoyens qui n’en ont pas accès faute de déserte de la Tde n’ont pas d’autre choix que de réaliser des forages, parfois à des coûts exorbitants, pour se sustenter et parfois sauver des quartiers entiers.
Donc votre idée que vous amenez là n’est pas bonne. Si quelqu’un a l’eau de la régie dans son quartier, il va perdre son argent pour faire forage pourquoi ? Même dans certains quartiers où il y a branchement de la Tde, l’eau vient à compte-goutte.
Mon général, ce n’est pas dans tous les rassemblements qu’on met les gens au garde-à-vous. Si dans un quartier l’eau de la Tde est bien desservie et disponible et quelqu’un vient faire forage, qu’il montre papier là, je suis d’accord. Mais s’il n’y a pas d’eau ou s’il y a délestage, il faut décorer ceux qui font forage. Ma parole est tombée.
Que pensez-vous de cette affaire-ci encore ? S’en sortirions-nous ?
On n’avait pas fini avec wifi zone et CEET a gâté les sauces dans les frigos ce week-end, et à peine, on a fini ça, on veut mettre compteur sur les forages. Il faut commencer par stocker oxygène dans pays là. Un matin, on va mettre compteur sur ça aussi.
Pardon mon général, il faut quitter dans l’affaire ci. Vivants.
Gerry
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