Avec 5 maisons, 2 sociétés et 4 femmes voici le mendiant le plus riche du Nigeria


Mendiant

Il y a mendiant dans mendiant, et Alhaji Umar Dikko n’est pas le genre que vous rencontrerez au bord de la route à quémander vos sous. Il a réussi à se démarquer des autres mendiants au Nigéria en devenant non seulement  leur roi, mais aussi l’un des plus riches de la région d’Ajegungle. C’est sûr qu’il n’a rien à envier à certains entrepreneurs.

Au-delà de son handicap physique, Alhadji Umar a su se démarquer. Aujourd’hui, il est propriétaire de 5 maisons à Kano sa ville natale sans oublier, une entreprise de transport prospère et une usine de fabrication de sachets d’eau. Une chanson célèbre que vous connaissez bien dit : « si tu vois une belle femme avec un vilain Monsieur, ce n’est pas par pitié sa beauté se trouve dans sa poche…« . En tout cas, ce n’est sûrement pas le cas d’Alhaji Dikko qui a épousé ses 4 femmes par amour. Il a d’ailleurs eu avec elles 18 enfants. 
Mendiant

Vous vous demandez sûrement comment il en est arrivé là. Je vous dirais persévérance, travail et courage. Ces 3 mots résument bien la vie d’Umar qui malgré tous ses handicaps a décidé d’aller de l’avant. 

Dans une interview, il a raconté comment il est devenu mendiant. Malgré toutes les difficultés il n’a rien laissé tomber. Il affirme : « Je suis devenu infirme à l’âge de 3 ans à cause de la polio. Mon père avait trois autres enfants et ne s’occupait pas beaucoup de moi. C’est ma mère qui a dû s’occuper de moi. À l’âge de six ans, il est devenu évident que je devais chercher un moyen de m’occuper de moi-même, car mes parents m’avaient pratiquement abandonné. Un de mes frères aînés m’emmenait au marché pour que je puisse demander de l’aumône et nous remettions l’argent récolté à notre mère pour qu’elle nous achète ce dont nous avions besoin pour manger. Quand j’ai eu 15 ans, j’ai décidé de venir à Lagos pour me débrouiller seul. Quand je suis arrivé à Lagos, je suis entré en contact avec des mendiants haoussas qui vivaient à Agege et nous sortions le matin pour demander de l’aumône. Après ma première maison, j’ai construit quatre autres maisons. Trois sont en location et les deux autres sont pour ma famille. Plus tard, je me suis marié avec ma première femme qui m’aide à gérer mes affaires. Au fil des ans, j’ai développé mon entreprise de transport et, il y a deux ans, j’ai créé mon usine de fabrication de sachet d’eau. J’ai également participé au Hadj environ trois fois. J’ai quatre épouses et 18 enfants qui se portent très bien parce que je m’occupe bien d’eux. Ils n’ont pas honte que leur père et leur mari soit un mendiant, car ils savent que c’est grâce aux revenus de la mendicité qu’ils ne souffrent pas aujourd’hui. J’ai été nommé roi des mendiants d’Ajegungle il y a cinq ans et mon principal devoir est de servir de médiateur dans les affaires des mendiants de la région, de régler les différends et de veiller à leur bien-être. »

Lire aussi :   Un pasteur a vendu des concombres bénits à ses fidèles pour leur éviter d’avoir des rapports hors mariage

Quelles que soient les difficultés, comme nous l’a montré Alhadji Umar, on peut quitter de zéro pour devenir Héros.


Quelle est ta réaction?

Gnadoe ne pourra vivre que grâce à ses lecteurs et à ses abonnés. Vous êtes au cœur du projet, aidez –nous à le faire grandir. Nous avons beaucoup d’autres idées en tête pour faire rayonner ce media.
Votre soutien nous permettra de porter plus haut nos ambitions.

Nous soutenir

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.