Avortement : les 10 pays africains où il est légal

L’Afrique est l’une des zones les plus restrictives en matière d’avortement. Une IVG consiste à interrompre une grossesse après mûre réflexion de la patiente, dont les raisons et motifs sont propres à cette dernière (personnels, économiques…).

Les pays africains et l’avortement

Il est légal seulement dans 10 pays : Tunisie, Mozambique, Afrique du Sud, Bénin, Angola, Zambie, Guinée-Bissau, Botswana, Liberia, Cap-Vert.

Dans la majorité des pays comme le Maroc ou la Côte d’Ivoire, il est autorisé uniquement en cas de risque pour la vie de la mère, de malformation du fœtus ou parfois dans les cas de viol ou d’inceste.

Six pays interdisent totalement l’avortement, peu importe le motif : Sénégal, Égypte, Mauritanie, Sierra Leone, RD Congo et le Madagascar.

Selon l’OMS, les IVG clandestines seraient à l’origine de 13 % de la mortalité maternelle sur le continent.

Quid du Togo ?

L’interruption volontaire de grossesse est interdite au Togo. Mais elle se pratique grâce à l’intervention de médecins complaisants. Les avortements clandestins sont passibles de fortes amendes et même de peines de prison.

Seuls les avortements thérapeutiques (malformation du fœtus) ou ceux nécessaires pour sauver la vie des mères sont autorisés.

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