De son vrai nom Bidossessi Christelle Guédou, née un 20 février, Sessimè est une auteure-compositrice, chanteuse et interprète béninoise.
Dans une récente interview, sur sa page Facebook, en réponse aux internautes qui faisaient de son célibat et du fait qu’elle s’habille mal, leur chou gras, elle a réagi. À la question « Tu penses toujours te marier ou tu aimerais demeurer célibataire ? », elle répond : « J’ai grandi en nourrissant le rêve que je vais me marier en robe blanche comme toute fillette qui a rêvé se marier à l’église, mais j’ai pas encore eu cette chance, peut être qu’elle viendra. Mais aujourd’hui, je me dis que ça peut ne pas aussi venir. Une chose est ce qu’on veut, ce qu’on souhaite ardemment mais une autre chose est ce que la vie nous offre. On n’a pas tous les mêmes chances, on a pas tous les mêmes opportunités ».
En effet, elle a entretenu des relations amoureuses qui, au final, ont tourné au vinaigre.
« Et je me dis que si je suis heureuse en relation, mariage ou pas mariage, je me contente de ça, je me contente de ce bonheur là. Si Dieu dit que je vais me marier, je me marierai. Mais je n’en fais pas une persécution mentale, je n’en fais pas un handicap. Je me dis que c’est pas parce que je n’ai pas eu ce que je veux que je vais arrêter de vivre, non !” a-t-elle ajouté.
Sessimè apprend à mener sa vie sans pression, et vivre heureuse, mariée ou pas. Toutefois, elle avoue qu’elle ne souhaite pas restée célibataire et encore moins sans enfants. “Sinon, je ne souhaite pas demeurer célibataire mais je souhaite partager ma vie avec quelqu’un, pouvoir parler de mes projets avec quelqu’un, me sentir aimée, chouchoutée par quelqu’un, pour qui je vais faire des enfants” a t-elle avoué avant d’ajouter qu’elle a un homme dans sa vie. “Mais sachez que j’ai un homme avec qui je partage ma vie, qui me donne de l’amour, qui me rend heureuse. Donc, je ne me sens pas seule. Il est vrai, je n’ai pas encore eu d’enfant, je ne sais pas pourquoi. Peut être que l’heure de Dieu n’a pas encore sonné”.
Pour elle, plein d’orphelins pullulent dans les rues ou sont dans les orphelinats, et n’attendent que des familles d’accueil pour leur ouvrir les portes de leurs maisons. Pour cette raison, au cas où elle n’arriverait pas à avoir des enfants, “chair de ma chair, sang de mon sang”, elle projette en adopter afin de leur témoigner toute l’affection d’une mère et de les couvrir de bonheur. “Peut être qu’un jour, j’irai adopter des enfants qui m’appelleront maman et appelleront mes parents grands-parents” a-t-elle confié.
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