Cette semaine a été le théâtre de la première édition de la Semaine de Photographie de Lomé, ça a été l’occasion pour les vingt-trois photographes participants d’exposer leurs œuvres et d’interagir en direct avec les personnes venues assister à l’événement.
L’apothéose a été la grande soirée du vendredi 11 Octobre à la résidence de l’Ambassadeur de France au cours de laquelle le premier prix est allé à Kokou Dosseh pour son œuvre » La Prière « . Le second à David Moreira pour » Demain sera beau » et le troisième prix à Nicolas Robert pour » Ré-volution Industrielle ».
Le tout en présence du parrain de l’évènement le doyen Jacques Do Kokou, premier cinéaste Togolais à avoir présenté son film au Festival de Cannes en 2012 , de la Miss Togo 2019 et bien sûr de Son Excellence Monsieur Marc Vizy, actuel ambassadeur de France au Togo ainsi que celle qui a mis en place le projet Mme Emelyne Vizy-Medina.
La manifestation a été documentée de long en large sur la page Facebook de la Sepholo. Sinon voici quelques highlights de la semaine qu’il aurait fallu vivre en live.
La soirée à ne surtout pas rater était celle du Mardi 8 Octobre à la galerie Négrilis avec des exposants comme Wody Yawo, le photographe des stars .
Une ambiance cosy et agréable si on exclut le froid polaire dégagé par les clims ( les personnes allergiques au froid comprendront) .Un public sélect mais pas snob.
L’occasion fortuite de tomber sur Gaëlle Adjoh, la Miss Togo 2015 qui est assez sympa en vrai. Il y avait aussi de la bonne bouffe à gogo. ????
L’œuvre qui m’a le plus marqué a été » Quand l’avenir m’interroge » du photographe Kpomassi Datè Espoir alias Expressif. C’est unique cette sensation qu’une image capturée raconte votre histoire mais aussi celle de millions de personnes sur cette planète. Encore plus unique ce regard fixé dans le vôtre comme si ce miroir qu’est la photographie ne vous séparait pas. De l’artiste ou du modèle, je ne sais pas qui est le plus talentueux.
La deuxième soirée iconique a eu lieu le jour suivant au Café Loft où ça a été au tour des photographes Kokou Dosseh et Abel Iwou de montrer leurs photos aux visiteurs.
Ici, on est dans une ambiance plus traditionnelle avec des œuvres surréalistes comme les nus du photographe Abel Iwou, qui évoquent une femme noire dans toute sa plénitude avec une touche de pudeur.
Cette première Sepholo a été une belle réussite en perspective. Hâte d’être à la prochaine.
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