Coronavirus : ce togolais a vécu un enfer en Chine


Francis est un commerçant togolais qui est parti à Guangzhou en Chine pour aller acheter des marchandises pour ses boutiques de Lomé. Au cours de son séjour  dans cette grande ville commerciale de la Chine, ce togolais a vécu un enfer qui ne dit pas son nom. Francis a dormi deux nuits dans la rue selon les témoignages de son colocataire nigérian Collins, observateur de France24.

La Chine , le berceau de la maladie à coronavirus a entamé une véritable guerre contre la nouvelle vague de contamination au virus. Et on a l’impression de croire que les africains sont la source de ce malheur. Du coup les autorités chinoises ont mis tous les moyens en marche pour leur mener la vie dure.

C’est l’histoire d’un togolais qui va en Chine pour des raisons commerciales et qui a malheureusement eu à subir également cette maltraitance vis-à-vis des noirs en Chine. Voici donc le témoignage de Collins qui étudie et vit dans une résidence du centre de Guangzhou avec Francis:

«Mon colocataire Francis, le togolais n’a pas pu rentrer chez lui mardi. Il m’a appelé parce qu’on refusait qu’il entre dans notre bâtiment. Après plusieurs appels, je lui ai envoyé une preuve d’habitation. L’agent de sécurité a refusé de prendre le papier. N’ayant aucune autre possibilité mon colocataire a donc rejoint d’autres personnes, également virées de leur logement. Mardi soir, il a dormi dehors. Il m’a raconté qu’ils ont été chassés par la police parce qu’ils campaient en-dessous d’un pont, près d’une station de police. On a même refusé de leur vendre à manger. Il a dormi le ventre vide à belle étoile alors qu’il pleuvait. Mercredi matin, Francis est allé faire un test pour le Covid-19 à l’hôpital. Finalement, les tests de Francis sont revenus négatifs, et il a pu revenir jeudi matin à la maison après avoir dormi pendant deux nuits dehors»

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C’est une vidéo dans laquelle apparait le togolais. On y voit des africains marcher le long d’une route sous la pluie, à la recherche d’un abri.

«Ils ne nous donneront pas de maison, ils ne nous donneront pas d’hôtel. Ils nous suivent parce qu’ils ne veulent pas nous laisser rester à un seul endroit, alors que nous avons déjà fait une quarantaine de quatorze jours», explique, en anglais, la personne qui filme.


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