Depuis le début de la pandémie de Coronavirus, on a parfois l’impression d’aller de mauvaises nouvelles en mauvaises nouvelles. Alors que les états africains s’activent vaille que vaille pour stopper ou du moins freiner la propagation du virus sur notre beau continent, la coupure d’un câble sous marin WACS necéssaire pour Internet, vient compliquer un peu plus les choses.
Les pays victimes de cette coupure, sont la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Bénin, le Cameroun et le Congo.
Les populations des pays sus-cités connaissent en ce moment des perturbations dans la fourniture de l’accès à Internet, rendant difficile l’utilisation de leurs applications préférées telles que Facebook, Whatsapp, Instagram, Youtube, Snapchat, Twitter… Donc si vous discutez actuelement avec votre chérie au Cameroun et qu’elle ne repond plus vite-vite, ne lui en voulez pas trop c’est la faute au câble….
Cependant, un retour définitif à la normale est prévu pour le 04 avril 2020 selon nos sources. Rappelons que comme avec le Togo où un site officiel du gouvernement a été mis en place pour informer efficacement les population, ses differents pays en ont fait de même. Cette coupure tombe donc très mal dans la mesure où l’essentiel de la stratégie de communication sur le coronavirus a été bâtie autour du digital. Cela, dans le but de permettre aux populations d’avoir des informations justes sur la crise sanitaire, s’informer sur les règles à adopter pour faire barrière à la propagation de la pandémie et éviter au maximum les fake news.
Notons aussi que cette coupure intervient juste trois mois après le double incident qui avait mis à mal la fourniture d’internet à plusieurs autres pays de la sous-région, et qui n’a toujours pas été reparé. Va savoir pourquoi….
Le navire chargé de réparer la rupture du WACS dispose des pièces de rechange nécessaires à bord et est en route vers le site de la faille. Le navire appartient à TATA, la société qui possède le segment endommagé du câble et qui devrait procéder à sa réparation ce samedi 4 Avril.
Il serait peut-être temps face à ses coupures répétées, que nous pensions à créer des câbles par les africains pour les africains.
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