Approchez, il y a affairage. Vous aimez ça non ? Cette deuxième semaine du mois de l’amour a connu un bras de fer opposant le journaliste sans peur et sans reproche Ferdinand Ayité et le collège des délégués généraux de l’Université de Lomé.
Le duel a fait la une des discussions sur les réseaux sociaux surtout dans les groupes WhatsApp. Pour ceux qui ne sont pas au courant de l’intégralité de cette joute, voici les faits :
Au cours d’une émission télé, sur laquelle il était invité, Ferdinand Ayité a traité les étudiants de l’Université de Lomé de « villageois », car selon lui :
« Les étudiants ont vu une ou deux routes construites, ils ont cru que c’est le monde Kokoroko (président de l’université) vient de changer ». Eh, c’est fort heun.
Les étudiants, en l’occurrence le collège des délégués généraux de l’Ul, n’ont pas apprécié cette déclaration du directeur de journal « L’alternative ».
La vérité blesse, dit-on alo ? Ainsi, dans un long texte de 2 pages et 14 paragraphes signé du Délégué Général de l’UL Richard Damali, le collège exige un droit de réponse au journaliste, tout en prenant soin de faire ressortir les réalisations de Kokoroko depuis qu’il a été nommé président de l’institution.
Ce qui s’avérait être une grave erreur de leur part (Ah, fallait pas bro).
Le texte a été critiqué par de nombreuses personnes et même par des étudiants de l’Université sur les réseaux.
Le fameux Satchivi Folly, le seul et l’unique, a également tenu à rappeler au Délégué général de l’Université de Lomé, que certaines des réalisations prétendues de Kokoroko dont il parle dans son texte ne sont que les conséquences directes des grèves et manifestations qu’il a menées avec les étudiants en 2017. (on avait couru heun).
Après avoir lu le message qui lui a été adressé, Ferdinand Ayité sur son compte Facebook répond d’une façon très classe et ironique
Le gars s’est permis de corriger le texte au bic rouge entier en commentant :
« Franchement quand j’étais en 5e j’écrivais mieux que ça (…) Il faut apprendre à bien écrire avant de répondre aux gens ».
Les images :
Eh la honte de ça, humiliada, quelle « humilasson »… le sticker approprié svp hum.
Cette fessée a fait naitre une blague romantique pour la Saint-Valentin :
« Bae si l’amour était une honte, je t’offrirais le délégué général de l’Université de Lomé »
Hum edéfou quoi …
Bon affairage est fini, nous espérons n’avoir fait aucune faute dans l’article. Parce qu’on se connaît ici, façon vous maîtrisez langue de Molière là plus que les descendants de Molière même hieu…
Trop cool, l’article. J’ai rigolé à me casser les côtes ! Mdr