Eh Gnadoè peeps, l’Homme est mauvais on ne cessera jamais de le dire. Je viens vous le prouver encore une fois avec l’histoire de ce couple béninois que je vais vous raconter.
Sadikou Yessoufou alias Clyde et sa femme Sokenon Kassira alias Bonnie, des Béninois installés au Gabon depuis plus de 10 ans ont mis en place une microfinance qui récoltait de l’argent avec la promesse de restituer les fonds aux épargnants dès que ceux-ci en auraient besoin. Situer à Mont-Bouët en plein Libreville, la microfinance encaissait la somme de 20.000 FCFA par jour soit 600.000 FCFA mensuel. Ils assuraient aux clients qu’ils pouvaient récupérer leur argent en temps voulu. Mais leur plan était tout autre, fuir avec l’argent.
Un coup à la « Lumen Microfinance » de Lomé
Après avoir récolté plus de 7 millions de FCFA auprès des épargnants, le couple a décidé de sortir par la petite porte avec le butin. Pour ce faire, ils vont se procurer des documents leur permettant de quitter le pays auprès de la Direction Général de la Documentation et de l’Immigration (DGCI). Après l’obtention de leurs papiers, « Bonnie » serait partie la première au Bénin avec leur enfant en attendant que « Clyde » les rejoigne. S’ils avaient réussi leur coup, le scénario aurait été le même que celui des responsables de la microfinance LUMEN de Lomé
Sadikou Yessoufou pris avant de pouvoir quitter le pays
Avant de quitter le Gabon pour rejoindre sa femme et son enfant au Bénin, Clyde a pris des rendez-vous avec des clients à qui il voulait revendre les biens qu’ils avaient acquis durant leur séjour au Gabon. Malheureusement pour lui, les clients ont eu des doutes sur sa personne et ont mené leur enquête leur permettant de s’apercevoir que Sadikou Yessoufou était un escroc.
Arrêté et placé en garde à vue
La Direction Général des Recherches (DGR) a été saisie et cette dernière a interpellé Clyde. Interrogé, il a avoué avoir orchestré un plan pour s’en aller avec l’argent déposé par les épargnants dans sa microfinance. Il devrait être déféré devant le parquet de la République pour répondre de ses actes. On ne sait pas si « Bonnie » est partie avec l’argent ou si les autorités compétentes ont pu mettre la main dessus.
Ce genre d’acte ne cesse de se répéter en Afrique, les États n’ayant pas de moyens de contrôle adéquats pour éviter ce genre de situation. Soyez prudent donc et sachez à qui vous confiez votre argent et combien vous lui confiez pour ne pas voir quelqu’un partir avec le résultat de toute un vie de dur labeur.
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