Le « Djongoli », également connu sous les noms de Zankpiti et Yomli, est un plat traditionnel du sud du Togo et du Bénin, très apprécié par les populations locales. Cependant, les méthodes de préparation adoptées par de nombreuses familles ne permettent pas de profiter pleinement de la richesse nutritionnelle de ce mets. C’est pourquoi la nutritionniste diététiste Rebecca Sagbohan partage quelques conseils pour les amateurs de Yomli.
Les secrets de Rebecca Sagbohan pour bien préparer le « Djongoli »
Selon le chef Théodore, voici les ingrédients nécessaires pour cuisiner du « Djongoli » : haricot blanc, farine de maïs légèrement torréfiée, tomate fraîche écrasée, épices (gingembre, poivre, ail, feuille de laurier) écrasées, oignon écrasé, piment rouge écrasé, crevette en poudre et fretin.
La première étape consiste à verser les haricots, préalablement triés et lavés, dans une marmite propre contenant de l’eau. Faites cuire les haricots jusqu’à ce qu’ils soient tendres, puis égouttez-les en jetant l’eau de cuisson. Dans une autre marmite, faites réduire la tomate écrasée.
Ajoutez ensuite l’huile rouge, les épices écrasées, l’oignon et le piment écrasés, la crevette en poudre et une pincée de sel. Incorporer un peu d’eau au mélange et remuez pour obtenir une consistance homogène. Une fois que le mélange commence à bouillir, ajoutez les haricots cuits, les fretins et un peu plus d’huile rouge, puis remuez à nouveau.
En suivant ces conseils, vous pourrez préparer et savourer un délicieux « Zankpiti » tout en bénéficiant de ses qualités nutritionnelles. N’hésitez pas à adapter les quantités et les épices selon vos préférences personnelles.
Saupoudrez la surface avec de la farine de maïs torréfiée et laissez mijoter pendant cinq minutes pour obtenir le délicieux « Djongoli, Yomli ou Zankpiti ». Selon vos préférences, vous pouvez ajouter de l’oignon coupé et du piment vert au « Djongoli » une fois que la marmite est retirée du feu. Le chef Théodore souligne que le « Yomli » peut être préparé avec du haricot rouge ou blanc, ainsi qu’avec de l’huile rouge ou de l’huile d’arachide.
Le haricot blanc présent dans le « Djongoli » est une excellente source de protéines, de glucides, de lipides, de fibres, de calcium, de magnésium, de phosphore, de fer et de vitamines du complexe B. Le maïs est également riche en nutriments tels que les protéines, les glucides, les lipides, les fibres, le calcium, le magnésium et le fer.
La combinaison du haricot et de la farine de maïs fournit tous les acides aminés essentiels dont le corps a besoin. Le « Djongoli » est également riche en vitamine A grâce à l’huile rouge, bien que certaines huiles rouges puissent en contenir moins en fonction de leur méthode de fabrication. Le fretin apporte une source de fer supplémentaire.
La mise en garde de Rebecca Sagbohan
La nutritionniste diététiste Rebecca Sagbohan met en garde contre le fait que si les normes de préparation ne sont pas rigoureusement respectées, le « Djongoli » peut entraîner des problèmes de santé à long terme. Dans certaines régions, la potasse et le bicarbonate sont utilisés pour accélérer la cuisson du haricot, ce qui altère les nutriments présents.
Cependant, il s’agit d’une mauvaise pratique. De nombreux ménages utilisent également la première eau de cuisson du haricot dans la suite de la préparation du « Djongoli », alors qu’elle devrait être jetée pour éliminer tout élément anti-nutritionnel contenu dans le haricot.
Rebecca Sagbohan recommande de ne pas consommer le « Djongoli » tard dans la journée, car il s’agit d’un plat à digestion lente. Par ailleurs, la nutritionniste déconseille de consommer le « Djongoli » avec de la friture, car cette habitude alimentaire est défavorable pour l’organisme.
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