Le groupe META seront bientôt traduits en justice par la communauté Rohingyas du Myanmar. Ce dernier accuse les algorithmes de Facebook d’avoir amplifié la haine anti-Rohingyas, contribuant aux violences et à la discrimination subies par cette Population.
En effet, en 2017, plus de 700 000 Rohingyas sont devenus des réfugié(e)s après qu’ils ont fui de graves violences et des crimes contre l’humanité commis dans le cadre d’une campagne d’épuration ethnique menée par l’armée du Myanmar.
Les réfugiés Rohingyas défient les algorithmes biaisés de Facebook
« J’ai moi-même fait l’expérience des discours de haine en ligne qui se muent en véritable haine vers nous. Il y avait beaucoup de choses contre nous sur Facebook, qui ont ligué la population du Myanmar contre nous. J’ai vu passer de nombreuses publications anti-Rohingyas sur Facebook. Par exemple, je me souviens d’une publication qui disait : “le taux de natalité de ces Bengalis (Rohingyas) est très élevé, si ça continue comme ça, nous allons devenir leurs esclaves. Aujourd’hui, ils sont nos esclaves, nous devons agir”.
Je connais l’option permettant de signaler une publication haineuse à Facebook. J’avais déjà signalé des discours haineux à Facebook, mais on me répondait seulement : “merci de votre signalement, cette publication ne va pas à l’encontre des normes de notre communauté”… » a précisé Sawyeddollah, un Rohingya qui a pu franchir la frontière du Bangladesh avec sa famille le 15 septembre 2017.
Pour Sawyeddollah, Facebook a détruit leurs vies, mais ne peut pas changer cela.
En 2020, un groupe de Rohingyas de Cox’s Bazar a écrit à Facebook pour demander des réparations, mais le géant a refusé. Ils ont même demandé au géant de les aider à lancer un programme éducatif dans le camp, Facebook a refusé.
Le seul moyen que les réfugiés Rohingyas ont pu trouver, c’est de solliciter l’aide de l’ONG Victim Advocates International qui a accepté d’ailleurs de les aider.
Aujourd’hui, les victimes engagent une poursuite contre le groupe META. « Je me sens heureux après avoir déposé une plainte contre Facebook, parce que désormais, nous passons par une voie légitime. », a laissé entendre Sawyeddollah. Le désir de ce dernier est que Mark Zuckerberg, le directeur général de META vienne les rencontrer dans le camp.
Une pétition demandant au directeur général du groupe Meta, Mark Zuckerberg d’accepter la demande de réparations de la communauté Rohingyas, est émise par l’ONG Amnesty International.
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