L’histoire de l’Afrique est marquée par l’engagement des femmes africaines. On les appelle souvent les femmes de pouvoir. Cet engagement de ces femmes de pouvoir ne date pas d’aujourd’hui. Elles se sont toujours battues pour des jours meilleurs.
Dans cet article, nous vous faisons le portrait de 5 femmes de pouvoir, à travers 5 pays différents, 5 combats différents et 5 époques différentes.
1. Ellen Johnson Sirleaf, première femme présidente en Afrique
Elle dirige le pays après plus de 14 ans de guerre civile et quitte le pouvoir en paix après 12 ans de gouvernance. Une première au Liberia. Cette femme de pouvoir a été nommée prix Nobel de la paix en 2011, pour son engagement auprès des femmes.
2. Yaa Asantewaa, la princesse héroïne
L’empire Ashanti, actuel Ghana, avait vu son trône d’or menacé par le gouverneur qui voulait s’y asseoir en réfutant le fait que ce dernier était sacré. N’ayant plus espoir, les hommes se sont résignés. Mais la princesse Yaa a décidé de mener la bataille contre les Britanniques afin de sauver leur patrimoine. Elle fait partie des femmes de pouvoir qui ont changé l’histoire de l’Afrique.
Elle mena cette bataille avec hardiesse et dévouement en enrôlant avec elle des femmes ashantis. Elles réussirent ainsi à sauver le trône. Malheureusement, elle fut exilée quelques années plus tard aux Seychelles avant de mourir loin de la terre pour laquelle elle s’est battue.
3. Amina de Zaria, la reine guerrière
Un petit voyage au 16e siècle qui a vu naître la première reine du peuple haoussa de Zazzau, une contrée de l’actuel Nigeria. La première femme à oser demander le pouvoir dans une société patriarcale, la reine Amina a su s’imposer et forcer le respect des hommes.
Avec plus de 20.000 hommes à ses commandes, elle a sillonné le Zazzau et remporté autant de victoires que les rois passés sur le trône. Elle est la représentation réelle du personnage de la série télévisée, Xena la guerrière. Elle est considérée comme l’une des femmes de pouvoir à qui l’Afrique doit son histoire.
4. Taytu Betul, l’anti-impérialiste
Reine éthiopienne, femme d’un négus (roi), Taytu Betul est celle qui a fondé Addis-Abeba jusqu’aujourd’hui capitale du pays. Elle a aussi beaucoup travaillé sur l’ouverture et le développement du pays en adoptant la modernisation sans toutefois céder à l’impérialisme.
Elle n’a malheureusement pas pu régner à la mort de son mari mais elle a quand même pris de nombreuses décisions salutaires en son nom.
5. Nzinga Mbandi, la redoutable diplomate
Reine de Ndongo et de Matamba, les deux royaumes qui ont aujourd’hui donné naissance à l’Angola, la reine Nzinga, contrairement aux autres souverains, avait choisi d’être diplomate avec les Portugais.
Elle ira même jusqu’à adopter le christianisme comme religion et changer de nom en portant celle de la femme du gouverneur, Dona Ana De Sousa, toujours dans le but de raffermir les liens entre le Portugal et ses royaumes. Elle ne se maria jamais et continua à diriger ses troupes jusqu’à l’âge de 60 ans.
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