Le 30 août dernier, des habitations ont été réduites en cendre au quartier Lalala, dans le 5ᵉ arrondissement de Libreville, au Gabon. L’incendie aurait été commandité par un jeune homme gonflé à bloc après qu’on lui a dérobé son téléphone portable.
Plusieurs habitants du quartier Lalala, dans le 5ᵉ arrondissement de la commune de Libreville, ont tout perdu après cet incendie, relatent des témoins. En clair, la colère du jeune homme d’une vingtaine d’années (à peu près) a conduit à la destruction de quatre habitations, dont trois en planches. Nul n’aurait cru que ce jeune du quartier Lalala nourrissait en lui des tendances pyromanes.
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Pourquoi cet incendie volontaire ?
Il a mis le feu après avoir constaté à son réveil le matin du 30 août le vol de son téléphone portable. En se couchant la nuit, il aurait laissé la porte de sa chambre ouverte. Le voleur en aurait profité.
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Témoignage des sinistrés qui ont tout perdu
« Je suis sorti de chez moi à 7h pour Petit-Paris. De là-bas, on m’a appelé pour me dire que la maison est en train de brûler. Je n’ai rien récupéré. Il y a l’argent qui a été brûlé dans la chambre, tout l’argent puisque je me prépare pour me marier, ma carte consulaire »
« Les mots me manquent. J’ai perdu beaucoup de choses : l’argent et le matériel. Je n’ai rien récupéré, mais ma femme et l’enfant sont sortis sains et saufs », a dit un autre.
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Suivons le témoignage de Landry Ekang Mebale, un membre de la famille du présumé pyromane
« Il est venu dans ma chambre pour me dire tonton, on m’a pris mon téléphone. Je lui ai dit maintenant là, on va faire quoi ? Il me dit en tout cas comme dans la maison, on ne vit pas en sécurité. Ce que je vais faire, nous tous, on va perdre »
« C’est comme ça qu’au moment où je rentre dans la chambre m’habiller pour aller au travail, je vois la fumée qui arrive. En sortant, j’ai constaté qu’il avait déjà enflammé toute une pièce. C’est le studio en bois qui a commencé à prendre feu », a-t-il ajouté.
« Après son acte, le bon monsieur a fui. Je suis resté seul avec mes enfants, mon petit-frère, mon neveu. Il a brûlé tout un grand village, une grande famille d’environ 30 personnes », termine Landry Ekang Mebale.
Selon les médias gabonais, une enquête devrait être ouverte pour incendie volontaire. Tout ça à cause de téléphone ? C’est vraiment triste !
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