Dans une décision historique, le gouvernement de transition gabonais a récemment ouvert la voie à une pratique coutumière longtemps interdite : la polyandrie. Désormais, les femmes officiers supérieurs et générales ont le droit de se marier avec deux ou plusieurs hommes.
Cette évolution significative a été officialisée lors du conseil des ministres gabonais du 22 janvier, présidé par le Général Brice Clotaire Oligui Nguema. Le gouvernement a approuvé un projet de loi visant à modifier l’article 40 de l’ordonnance n°007/2010 du 25 février 2010 portant Statut Particulier des Militaires. Cette modification permet désormais aux officiers généraux et supérieurs de souscrire à l’option de polygamie lors de leur mariage, incluant implicitement la reconnaissance de la polyandrie.
La liberté conjugale des femmes officiers supérieurs et générales au Gabon…
Une question légitime se pose : s’agit-il d’une erreur de communication ? L’analyse du communiqué final du conseil des ministres clarifie le contexte. En effet, le projet d’ordonnance vise à consacrer la possibilité de souscrire à l’option polygamie du mariage à partir des grades d’officiers généraux et supérieurs.
Il est essentiel de comprendre les définitions juridiques en jeu. La polygamie englobe les notions de bigamie, de polyandrie et de polygynie, définissant ainsi l’union simultanée d’un homme ou d’une femme à plusieurs conjoints. Alors que la bigamie et la polygynie impliquent des unions masculines avec plusieurs femmes, la polyandrie, quant à elle, permet aux femmes officiers supérieurs et générales de s’unir à plusieurs hommes, élargissant ainsi le champ des possibilités conjugales.
Cette décision marque un tournant dans l’histoire des droits conjugaux au Gabon, offrant aux femmes officiers supérieurs et générales une liberté d’union jusqu’alors inédite.
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C’est ridicule, le Gabon n’a til pas autres défis ? Les noirs africains se détournent des vrais problèmes. Au Gabin, un petit pays qui dispose autant sinon plus de richesses que le qatar, mais , reste 1000 fois plus pauvre. La cause est connue et cest la politique criminelle de la France Afrique.