Hamed Bakayoko en 5 mots


Hamed Bakayoko

Nommé Premier ministre de Côte d’Ivoire après le décès d’Amadou Gon Coulibaly, il était pressenti pour diriger la campagne d’Alassane Ouattara.

Malheureusement, après seulement quelques mois de fonction, Hamed Bakayoko s’en est allé. Son départ plonge la nation ivoirienne et plusieurs personnes de par le monde entier dans une grande tristesse.

Si on vous tendait le micro de décrire Hambak, que diriez-vous ? Même ceux qui ne le connaissent pas personnellement ont une fois entendu parler de lui. Dans cet article, nous allons essayer de décrire ce grand homme en 5 mots.

 

1. Autodidacte

Hamed Bakayoko naît en 1965 dans le quartier populaire d’Adjamé, à Abidjan. Son père est fonctionnaire, sa mère décède alors qu’il n’est encore qu’un enfant. Après le bac, il part étudier la médecine à Ouagadougou, rentre au bout de deux ans à Abidjan, mais abandonne cette voie un an plus tard… Il n’a aucun diplôme et n’en conçoit aucun complexe. Il aime dire qu’il a tout appris à l’école de la vie.

 

2. Mentor

Dans les années 1980, il se rapproche de l’ambassadeur Jean-Vincent Zinsou, lequel devient son mentor. Il fera la connaissance d’Alassane Ouattara au tout début des années 1990. À son tour, Hamed Bakayoko fut le mentor de plusieurs personnalités publiques. Il est un modèle de réussite pour la jeunesse africaine. Il n’a pas de complexe à venir en aide aux nécessiteux ; d’où cette citation : « tout le monde doit avoir un Hambak dans son pays ».

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3. Audacieux

Hamed Bakayoko n’est pas homme à s’en laisser conter. En 1990, alors que le président Houphouët-Boigny mène campagne pour sa réélection, il choisit de lui apporter son soutien.

Il fait le siège des locaux de la Radiodiffusion-Télévision ivoirienne (RTI), jusqu’à convaincre Ally Coulibaly, alors directeur général de la chaîne, de le laisser passer à l’antenne. Bref, il obtenait toujours ce qu’il voulait.

 

4. Le chouchouté

C’est aussi un enfant du peuple, dont il maîtrise les codes bien mieux que ceux de la grande bourgeoisie qui s’est construite sous Houphouët. Imposant, fonceur, il sait galvaniser la foule et a facilement été élu maire de la commune (populaire) d’Abobo, en 2018.

 

5. Un excellent Go-between

Stratège, il entretenait ses relations avec l’opposition. Il était en contact aussi bien avec les proches de Laurent Gbagbo qu’avec ceux d’Henri Konan Bédié, le chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI).


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