Kenya : un homme condamné à mort pour le vol d’une voiture du président de la république

Un homme a été condamné à la peine de mort au Kenya pour avoir volé la voiture du président kényan Uhuru Kenyatta

Un voleur armé kényan qui aurait volé la voiture du président Uhuru Kenyatta en 2014, a été appréhendé et jugé par un tribunal du pays qui l’a reconnu coupable et il a été condamné à mort.

Alors qu’il prononçait la peine, le magistrat en chef du tribunal de Milimani, Francis Andayi, a déclaré que le voleur, qui est mécanicien, avait écopé d’une peine sévère parce que ses actions étaient considérées comme une question de sécurité nationale.

Selon l’acte d’accusation présenté au tribunal, le voleur et deux autres complices ont volé l’inspecteur en chef de la police, David Machui, sous la menace d’une arme, le 26 août 2014 à Nairobi, au Kenya. Les trois avaient un fusil AK-47 et un autre pistolet au moment de commettre le crime. Les voleurs auraient ensuite déshabillé Machui et l’auraient abandonné dans un fourré.

L’affaire a tellement attiré l’attention mondiale qu’Interpol a dû intervenir pour aider à appréhender les voleurs. Après avoir détourné la voiture, le mécanicien s’est ensuite rendu dans un garage à Nairobi où il l’a dépouillé de son système de suivi avant de se rendre à Kampala, en Ouganda. Il est également allégué qu’un informateur a fourni les contacts téléphoniques des suspects, que la police kényane a partagé avec la police ougandaise.

Le mécanicien a été attiré dans un piège à Kampala près de l’Université de Makerere. Des agents de sécurité ougandais ont obtenu les contacts de la petite amie du suspect. Les agents l’ont pressée de coopérer avec la police et elle a cédé. Elle a ensuite téléphoné au suspect et ils ont eu une conversation pendant que les détectives écoutaient. On lui a dit de demander une rencontre avec lui, ce que le suspect a accepté.

Lorsque le suspect est arrivé à Kampala, il s’est rendu dans une région appelée Wandegeya et a rencontré la petite amie. C’est alors que les détectives se sont jetés sur lui. Il a coopéré avec la police et les a conduits à l’endroit où se trouvait la voiture, où les agents l’ont positivement identifiée comme la correspondance exacte.

Nos homologues nous ont informés que la voiture de leur président volée sous la menace d’une arme se dirigeait vers l’Ouganda.

Nous avons donc commencé à surveiller et nous l’avons récupéré et nous l’avons renvoyé au Kenya, a déclaré à l’époque le directeur d’Interpol en Ouganda, Asan Kasingye.