Koffi Olomide : l’homme aux multiples surnoms


Koffi Olomide

Nous connaissons tous Koffi Olomide pour ses multiples surnoms. Même si Arafat (de son vivant) changeait de surnom à chaque sortie d’un single, Koffi Olomide reste encore et toujours l’artiste africain qui a le plus de surnoms.

L’homme totalise plus de 35 surnoms depuis sa naissance jusqu’à ce jour. Né le 13 Août 1956 à Kisangani (à l’époque, la ville s’appelait Stanleyville et le pays s’appelait le Congo belge), il est au top depuis plus de trois décennies.

De père Sierra Léonais et de mère congolaise, celui que sa maman surnommait Koffi, tout petit déjà, est devenu l’un des artistes les plus influents et les plus adulés du continent africain.

Il est tout prêt du record Guinness de l’homme aux multiples  surnoms. Lui, c’est Monsieur Christophe Antoine Agbepa Mumba. Connu dans le monde entier sous le pseudonyme de Koffi Olomide.

Koffi Olomide, le plus surnommé de sa génération

Depuis son tout premier album intitulé « Ba La Joie » en 1978, Koffi Olomide ne cesse de créer des sobriquets et de les adopter. On a ainsi : Koffi comme l’appelait sa maman ; puis, Antoine Makila Mabe qui signifie « enfant de mauvais sang » car l’artiste est né très chétif, ce qui fait qu’on ne lui donnait pas beaucoup d’années devant lui.

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Ensuite, il y’a Koffi Olomide que le monde entier connait… et, survint au fil des époques un tollé de dénominations. Comme se plait à répéter le chanteur-musicien congolais, chaque époque a ses goûts, ses mœurs et ses préférences.

Cela sonne comme des signes pour marquer d’une empreinte indélébile chaque année parmi le commun des mortels. Le charismatique patron du Quartier Latin International est donc une légende vivante.

Rien à dire, c’est l’artiste africain qui a su éclore, grandir, respecter, se faire respecter, apporter, imposer, faire jouir le monde entier, relever des défis incroyables, oser, provoquer, l’homme des records les plus déments, un père formateur intarissable, un mentor, pour ne citer que cela…

On le connaît sous d’autres appellations telles que : Papa Plus ; Tcha-Tcho ; Eza Mayi ; Papa Top ; Mukulu Kulu ; Effrakata ; Papa Fololo ; Papa Bonheur ; Force d’Intervention Rapide ; Golden Star ; N°1 Mondial ; Quadra Kora Man ; Grand Mopao ; Mopao Mokonzi.

La liste étant longue, d’autres surnoms viennent s’ajouter tels que :

MM ; Grand prêtre Mère ; Nzambe Ya Ba Na Afrique ; Ballon d’or ; BB Goût ; Plat Favori ; Papa Na Didi ; Papa Mourinho ; Mopao Sarkozy ; Barack Obama ; Jeune Pato ; Guardiola ; le Rambo ; Marché Central ; Acram-Oje ; Zando Ya Munene ; Pur Encore ; Le Patrão Cinco Estrelas.

Ses récents surnoms sont entre autres : Koffi Central ; treizième apôtre, et le plus récent c’est le vieux Ebola qu’il se donne en prélude en référence au virus Ebola qui a fait ravage en Afrique de l’Ouest en 2014.

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Celui qui a été élu « meilleur artiste africain de la décennie » aux Kora Awards demeure dans l’air du temps comme un faiseur de tubes et de merveilleux talents.

Sa fameuse pensée « être grand ne veut pas dire mesurer 2 mètres » est souvent reprise. A 64 ans, que nous réserve encore le Grand Mopao Koffi Olomide pour pérenniser ses diverses appellations ? Rendez-vous pour le prochain surnom ! On se demande s’il n’adoptera pas le surnom ‘‘Coronavirus’’. Mdr…

 


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