Cette fameuse pilule bleue serait finalement favorable aux dames. S’il est beaucoup plus reconnu pour ses attributs sexuels, le viagra pourrait, selon une recherche américaine, palier aux douleurs durant les règles. Les femmes peuvent donc elles aussi l’utiliser.
La dysménorrhée est le terme utilisé pour parler de règles douloureuses. Littéralement, il signifie « écoulement des règles difficile ». La dysménorrhée apparaît soit avant les règles, soit pendant, mais se produit le plus souvent vers le deuxième jour pour s’intensifier progressivement avant de disparaître. Elle s’accompagne parfois d’autres symptômes comme des maux de tête, des vomissements, la diarrhée… L’utilisation du Viagra pourrait soulager les maux de ventres liés aux règles, selon une étude réalisée par des chercheurs américains.
Après avoir amélioré la sexualité des hommes, le Viagra pourrait révolutionner le quotidien des femmes, enfin, ses périodes menstruelles.
A travers une étude, des chercheurs du Centre de médecine de la reproduction de Zagreb en Croatie et de l’université de l’État de Pennsylvanie aux Etats-Unis ont voulu prouver que ladite pilule pouvait soulager les maux de ventre liés aux règles.
25 femmes menstruées âgées de 18 à 35 ans ont participé à cette étude, publiée dans le magazine Human Reproduction. Du Viagra a été administré par voie vaginale à la moitié d’entre elles, tandis que l’autre moitié a reçu un remède placebo. L’étude démontre que la douleur a été significativement réduite dans le groupe recevant le médicament actif, par rapport au groupe placebo. De plus, aucun effet secondaire n’a été signalé.
Le Viagra, habituellement utilisé dans le traitement des troubles de l’érection et de l’hypertension artérielle pulmonaire, favorise la dilatation des vaisseaux sanguins. Lors des menstruations, les vaisseaux sanguins se contractent, la prise de Viagra permettrait donc de lutter contre ce phénomène et de soulager les douleurs. « Si les futures études confirment ces résultats, le Viagra pourrait devenir un traitement pour ces patientes », a déclaré le professeur Richard Legro, un des auteurs de cette recherche.
Source: L’express
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