Les erreurs que l’on commet trop souvent en français !


Les erreurs que l'on commet trop souvent en français !

Parler et écrire le français c’est vraiment quelque chose! Il faut dire que de toutes les langues, le français est l’une des plus complexes.

Qui dit français dit langue officielle de 29 pays dans le monde dont le nôtre: le Togo. Avec près de 300 millions de locuteurs à travers le monde entier, le français est compté parmi les langues les plus plus parlées au monde. Mais, combien dans tout ce beau monde, savent réellement parler un “bon français”.

Nous avons pris l’habitude “déformer” le français avec nos mauvaises expressions, au point qu’on sait plus finalement ce qu’il est correct de dire ou pas. À cet effet, une petite mise au point s’avère nécessaire.

Notre petite liste vient corriger ces mauvaises habitudes que nous avons malheureusement acquises.

 

  • “Au jour d’aujourd’hui »

 

L’usage de ces expressions, pullule dans toutes les bouches, du langage courant au plus soutenu. Au jour d’aujourd’hui est une répétition malheureuse. En effet, au Moyen Age, le mot  »hui » est utilisé pour désigner ce jour. La traduction littérale d’aujourd’hui est donc au jour de ce jour. Dans ce cas, si on y ajoute un jour de plus, c’est le bouquet.

 

  • « Je sais pas c’est qui »

 

Marche aussi quand vous êtes perdu avec « je sais pas c’est où ». Passons sur l’oubli de négation (« je NE sais pas »), courant à l’oral et qui n’est pas vraiment une faute. En revanche, l’inversion verbe/complément et le redoublement pronominal méritent des outrages à la hauteur de ceux subis par la grammaire. On sait QUI va se prendre une « Histoire de la syntaxe, Naissance de la notion de complément dans la grammaire française » dans le fondement, dorénavant. Combo spécial : « C’est qui qui dit ça ? – ben je te l’ai déjà dit, je sais pas c’est qui ».

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  • « Malgré que… »

 

Cette faute, est malheureusement de plus en plus répandue. Elle est même présente en littérature, ce qui perturbe quant à la justesse de cette expression. On ne devrait dire « malgré que », uniquement avec le verbe avoir. Ceci rend donc le subjonctif obligatoire: “malgré qu’il ait ». Traditionnellement, on se doit d’utiliser l’indicatif après « malgré LE FAIT QUE »: « il parle bien assez bien français, malgré le fait qu’il n’a pas fréquenté ».

 

  • « Moi, personnellement »

 

Formellement, cette tournure n’est pas incorrecte. Mais c’est une répétition, cette forme d’insistance utilisée pour se mettre en avant peut être davantage considérée comme une faute de goût que de français. Si vous utilisez le pronom « moi », pas besoin d’y ajouter l’adverbe « personnellement », (et vice-versa).

 

  • « quarantenaire » et « cinquantenaire »

 

Les termes « quarantenaire » et « cinquantenaire » sont utilisés pour parler de l’anniversaire d’un événement: “ le cinquantenaire de Gnadoe Magazine “ par exemple. On ne peut pas utiliser ces termes pour parler d’une personne âgée. Pour des personnes, on utilisera plutôt « quadragénaire » et « quinquagénaire ».

 

  • « Il se rappelle de son enfance”

 

Rappeler est un verbe transitif direct. Donc la formule correcte est  »Il se rappelle son enfance ». Se souvenir par contre, est un verbe transitif indirect donc on dira: “il se souvient de son enfance “.

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  • “Amène-moi un verre !”

 

Le verbe Amener, se traduit par le fait de mener des choses qui marchent donc on dira plutôt  »apporte-moi un verre » et  »amène-moi le chat ».

 

  • “C’est de cela dont je parle”

 

 »C’est cela dont je parle » ou  »C’est de cela que je parle » sont les formules correctes. Le mot dont contient déjà la préposition d’où l’usage de l’un ou autre. De même, on dit  »C’est de cela que je me rappelle » et non pas  »C’est de cela dont je me rappelle ».

 

  • “Je me suis permise de lui dire”

 

Pour savoir si on accorde au participe passé un verbe pronominal, on remplace l’auxiliaire être par avoir : j’ai permis quoi ? De lui dire. Ainsi, quand le COD est placé après le verbe, on n’accorde pas. La forme correcte est: “je me suis permis de lui dire”. Faut savoir aussi que le verbe “se succéder”, ne s’accorde JAMAIS car le verbe ne peut pas avoir de COD.

 

  • “Après qu’il soit venu”

 

Cette erreur monumentale, nous la faisons très souvent ! Il faut toujours à la suite de  »après que », utiliser l’indicatif : “après qu’il est venu,…”. Par contre, on utilise le subjonctif à la suite de  »avant que » : ‘avant qu’il soit venu,…”.


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