La rentrée scolaire a bien commencé depuis un mois déjà pour les élèves du secondaire, et c’est l’occasion de discuter à propos des travaux de groupe ou des TD. Pour les universitaires, il est clair que ce n’est pas du tout notre affaire étant donné qu’à ce niveau, chacun devrait être capable de savoir ce qu’il veut pour lui-même.
Beaucoup d’élèves adorent quitter la maison pour suivre des séances de travaux dirigés payantes, soit dans leurs écoles ou ailleurs. D’autres préfèrent encore se mettre en petits groupes restreints, souvent constitués par affinité au nom des cours.
Connaissant un peu l’élève du 21e siècle, ces rendez-vous sont-ils à prendre dans le bon sens ?
L’élève du 21e siècle
Les élèves d’aujourd’hui ne vont plus à l’école pour apprendre et tout le monde le sait. La télévision, les médias sociaux, les loisirs suffisent largement pour leur éducation…
En gros, les élèves apprennent déjà tout de la technologie (surtout les mauvais trucs) et le fait d’aller s’asseoir en classe pour espérer des cours d’un quelconque monsieur ne les motive pas trop.
Les principales sources d’inspiration des élèves du 21e siècle pour se lever du lit et aller régulièrement à l’école sont diverses. Voici quelques-uns : l’argent de poche, la promesse des parents après la réussite, les semaines culturelles, la frime avec la sape et les appareils électroniques, et surtout le plus inspirant de tous : la drague.
Les élèves sont réputés pour leurs capacités de dragueurs. Déjà que l’école est pour eux un terrain d’entraînement, ils s’y mettent à fond et c’est justement pourquoi les plus belles histoires d’amour commencent sur les bancs.
L’école est ainsi devenue un terrain d’expérimentation de nouvelles techniques de séduction, un podium pour ceux et celles qui adorent chanter, et aussi un espace de mode.
Tout ça pour venir au fait que la majorité des élèves que nous envoyons à l’école aujourd’hui ne vont pas là-bas pour les cours. C’est un peu comme moi qui ne va pas au cinéma pour regarder un film, mais juste pour manger du pop-corn et admirer les couples ainsi que les belles-filles de riches qui y viennent. Si j’ai vraiment envie de voir un film, bah, j’ai une télé chez moi et pleins de films jamais regardé.
Les groupes de travail et les TD
Si la majorité n’est pas vraiment intéressée par les cours, que dire alors des groupes de travail et des TD ? Déjà, les groupes de travail sont formés par affinité, et les élèves du 21e siècle ne choisissent pas leurs amis à cause de leur intelligence scolaire, je suis désolé, tout dépend du compte en banque des parents et aussi des talents cachés de séducteurs, chanteurs, ou d’éléments perturbateurs, etc.
Il apparaît clairement que les groupes de travail ne sont que des rendez-vous organisés au nom des cours, pour s’amuser et faire du n’importe quoi. Aucun intérêt réel pour la cause de l’école, sauf pour quelques rares exceptions où il n’y a que des élèves redoublants en classe d’examen qui ne veulent plus s’amuser avec leurs brevets ou leurs baccalauréats.
Quant aux TD, ils sont souvent organisés par les enseignants dans le but de renforcer les capacités intellectuelles des élèves, mais, la remarque est que les élèves ne retiennent absolument rien. Ceci, simplement parce qu’ils ne viennent pas pour ça. Il suffit de voir les notes. L’élève du 21e siècle ne va pas au TD pour apprendre, il y va pour rencontrer ses amis et ses copines. Si je mens, y a qu’à mourir.
Que déduire alors ?
L’élève qui veut réussir n’a pas forcément besoin de groupes de travail ni de TD. Certes, la majorité est dépravée, mais quelque rares têtes (et souvent pas des gosses de riches) s’intéressent réellement au cours et à leur avenir. Mais, de façon générale, il faut noter que les groupes de travail et les séances de TD ont été et resteront des rendez-vous de futilités.
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