Média, Business & Musique en Afrique : « Tous les artistes ne pourront pas vivre de la musique »


Une conférence s’est déroulée le vendredi 08 mars à l’Institut Français du Togo. Le thème de la rencontre s’intitulait : « Média, Business & Musique en Afrique : enjeux et défis ». Ce fut ainsi l’occasion pour les professionnels du média, les acteurs du showbiz et les promoteurs culturels d’acquérir des notions relatives aux nouveaux enjeux et les défis qui touchent l’industrie musicale africaine grâce à l’avènement de la révolution du digital.

Olivier Laouchez, Président Directeur Général de Trace et Tamandja Hakim Toutou qui est le Manager Général de Fanga Music ont maintenu l’attention de la foule sur les réalités du monde du Business des médias pour la promotion et l’exportation de la musique africaine en générale et togolaise en particulier.

C’était également l’occasion pour nos deux conférenciers de partager leurs expériences enrichissantes en tant que businessmen du monde de la musique avec le public.

 

 

Olivier Laouchez a rappelé à l’assistance les réalités qui minent le média business en Afrique et dans le monde. Selon le PDG de Trace, l’environnement du business des médias est extrêmement compétitif avec des médias puissants (des firmes géantes) qui se livrent un combat sans merci dans le milieu de la révolution digitale.

Ainsi, la même révolution qui touche les médias impacte également le monde de la musique. Par ailleurs, il a rappelé que plusieurs opportunités s’ouvrent grâce à cette digitalisation mais fait appel à d’énormes investissements et à beaucoup de sacrifices.

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Ce n’est pas du gnadoè einn mais je serai incapable de vous cacher la bombe lâchée par Olivier Laouchez hier soir. En vérité en vérité je vous le dis il a déclaré hier que : « Malheureusement, tous les artistes ne pourront pas vivre de la musique ».

Pourquoi cette phrase si dure mais si vraie ?  Le média business et la musique en Afrique renferment plusieurs enjeux et nécessitent de faire face à des défis importants. Pour survivre dans cette arène, l’artiste doit avoir un package assez lourd et doit réussir à associer son talent à l’image de marque, avoir de la créativité parce que aujourd’hui, on demande de plus en plus d’engagement de la part des artistes pour faire de leur passion un gagne-pain. Annnh maintenant vous savez, vous qui voulez faire de la musique un métier.

 

 

Pour le Manager Général de Fanga Music, Tamandja Hakim Toutou, pour exporter un talent, il revient aux animateurs de jouer également leur partition pour la promotion de l’artiste. C’est dans ce sens qu’il a affirmé que les médias nous aident à mieux découvrir l’artiste. Les animateurs représentent un canal entre l’artiste, l’œuvre et les consommateurs.

Je ne peux pas terminer mon article sans donner ce conseil aux artistes : « On se trouve dans un univers où d’autres personnes font déjà la même chose que vous, la musique.

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Mais pour survivre et exporter votre production partout dans le monde, essayez d’ajouter à votre musique, peu importe le rythme, quelque chose de différent et de nouveau ». Ce conseil que vous venez de lire était en réalité les mots de fin de Olivier Laouchez.


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2 Commentaires

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  1. l’artiste doit donner des conseils dans ces flows. il aurait du buzz mais pas dominant. comme mon premier flow titré: nouvelle époque. Qui parle de nos efforts et prière à Dieu pour un succès. Du côté des promoteur, ils aussi doit aider les nouveaux comme anciens à faire grandir la musique togolaise. merci