“Nana-Assènkankan” : le film-documentaire togolais qui vous plonge dans la vie de nos valeureuses grands-mères


Nana-Assènkankan

Nos grands-mères ont toujours des histoires passionnantes à raconter. Qu’il s’agisse de contes, d’histoires vécues ou de conseils avisés elles ne sont jamais à court d’idées. C’est sûrement pour cela qu’Amadou Hampâté Bâ disait “en Afrique, quand un vieillard meurt, c’est toute une bibliothèque qui brûle” (et il avait raison !). Si tout le savoir de nos grands-parents pouvait être conservé, bien de savoir-faire et de savoir-vivre n’auraient pas disparus.

C’est justement pour rendre hommage à ses femmes vaillantes, fortes, courageuses, intrépides que sont nos grands-mères, tout en conservant leurs mémoires et leurs histoires que la jeune togolaise Sélom Mensah a écrit et réalisé le film documentaire “Nana-Assènkankan”.

 

Qui est Sélom Mensah ?

Titulaire d’une maîtrise en histoire, spécialisation “Relations internationales”, Sélom Mensah est une jeune togolaise passionnée d’écriture, qui a d’ailleurs pendant longtemps exercée le métier de journaliste, avant de se lancer dans la communication. Elle se décrit comme une “curieuse de tout, amoureuse de l’art africain de la photographie et du cinéma”.

En 2020, elle a notamment collaboré avec la célèbre marque VLISCO pour l’écriture de 14 poèmes publiés sur le site de la marque, à l’occasion de la Saint-Valentin. Le premier court-métrage de notre lady intitulée PAF (Parole aux Femmes) avait été présenté au BUSHMAN FILM FESTIVAL d’Abidjan, en Côte d’Ivoire en mars 2019. « Nana-Assènkankan » est le troisième court-métrage de cette dernière qui admet volontiers : “je ne suis pas réalisatrice de formation, j’ai appris sur le tas et j’apprends encore tous les jours”.

 

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« Nana-Assènkankan » : un hommage à nos grands-mères

Selon Sélom Mensah, “Nana-Assènkankan” est : “un film documentaire hommage aux femmes fortes, vaillantes, battantes, valeureuses qui se sont battues ou se battent encore pour nous, leurs enfants, leurs familles, leurs proches ; cela à travers un focus sur nos grands-mères.”

Le film est sorti le 31 juillet 2020, à l’occasion de la journée mondiale de la femme africaine. L’objectif de ce film documentaire est de montrer ces femmes comme on ne les voit jamais, les honorer, faire découvrir au monde leurs vies et archiver leurs souvenirs. Cela afin que dans 50, 100 ou 500 ans, la mémoire de ce qu’elles ont vécu continue à exister.

 “Ce voyage que je vous propose à travers ces femmes, est une odyssée profonde dans l’intimité de l’Afrique, à travers la femme âgée.”

 

La réalisation d’un rêve et la concrétisation d’une passion

Comme vous pouvez l’imaginer, réaliser un film documentaire alors que l’on n’est pas dans le domaine n’est pas tâche aisée. C’est ainsi que Sélom affirme :

“lorsqu’on réalise ses rêves, mais qu’on n’est pas forcément du domaine dans lequel on se réalise, le nerf de la guerre reste avant tout le financement. Je produis mes projets ainsi que mes films, donc je les autofinance de A à Z. Autant dire que ce n’est pas facile.”

Cependant, lorsqu’on a les bonnes motivations, les limites de l’impossible sont vite franchies. Pour Sélom, la première motivation est :

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“D’apporter ma pierre à l’édifice d’une Afrique fière et forte. Ce continent a beaucoup à offrir, il serait temps que le monde le sache et nous respecte, nous les Africains. Je pense que parler positivement de ce qui nous rends fière peut aider le monde entier à mieux nous connaitre et nous respecter … Pour moi, la base d’une paix efficiente en Afrique passe par la valorisation de qui nous sommes”.

« Nana-Assènkankan » : un projet qui ira loin

« Nana-Assènkankan » est un projet qui doit aller au contact de son large public.. Selon la réalisatrice, beaucoup de chemin reste à faire. Elle déclare :

“j’ai bien envie de le montrer un peu partout, afin de faire connaître nos grands-mamans africaines. Elles sont intéressantes, marrantes, brillantes, avec tellement à raconter. Elles sont une source inépuisable de connaissances, d’inspiration et nous devons profiter de la chance que nous avons de les avoir auprès de nous”.

Alors mes gens, avez-vous comme moi, hâte de suivre ce film-documentaire ? Si oui, rendez-vous le 02 octobre 2020 à 19h00, à l’institut français du Togo, pour une première diffusion publique.

 

Pour finir :

“J’aimerais juste inciter tout un chacun à croire en ses rêves. Si on n’essaye jamais rien, on ne peut savoir si c’est pour cela qu’on est réellement fait. Et la routine du quotidien, franchement quel ennui !”

 

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Les contacts

Pour entrer en contact avec Sélom Mensah, visitez son compte Instagram (Selom Mensah) , sa page Facebook (Selom Christelle) ouTwitter (@selomchris) ; ou tout simplement, visitez son blog culturel : www.selomcrys.com


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