Ohemartin est un transgenre ghanéen qui met toute la toile en ébullition, ces derniers jours. Né Martin Hughes, elle a déclaré avoir réalisé qui elle était à l’âge de sept ans parce que jouer avec les garçons ne lui convenait pas. Allons à la découverte de ce transgenre que tout porterait à croire comme étant une femme aux formes pulpeuses.
Beaucoup de personne ignorant son genre essaient souvent de sortir avec elle, de la faire se sentir bien ou simplement une aventure d’un soir. Pour ceux qui entrent dans son box, la plupart d’entre eux n’ont aucune idée de qui elle est. Tout est dans les photos.
À sept (07) ans, Martin Hughes avait déjà réalisé qui elle était. À ce jeune âge, jouer avec les garçons ne lui convenait pas. Elle savait en elle qu’elle était une fille.
Au début, la société n’était pas cruelle pour Martin. Cependant, le lycée s’est avéré être une noix difficile à casser
Je me suis retrouvé dans un rôle que je ne voulais plus jouer à l’âge de 07 ans. L’ambiance des garçons était agaçante. Je pense que c’était toxique pour moi parce que je me sentais comme un garçon jouant avec des filles.
À l’âge de 07 ans, le maquillage n’était pas un gros problème. Il s’agissait de discussions entre filles, de barbies et de vêtements pour filles. C’était amusant, a déclaré Martin Hughes à Pulse.
Elle faisait l’expérience d’être elle-même en tant que fille en essayant les habits de sa mère qui n’était pas encore au courant du genre de son fils à l’époque. Au moment où elle s’est inscrite à l’école Mfantsipim, elle était déjà dans son élément.
Le lycée était le problème. C’était le stress. La vraie vie dure parce que je suis allé dans une école de garçons. J’étais à l’école Mfantsipim et c’était stressant.
C’était un système hypocrite. Vous avez des garçons qui vous racontent et vous proposent des trucs, mais aux yeux du public, ils vous jugeront, a affirmé le transgenre de 20 ans.
L’expérience de Cape Coast n’a pas été exempte des problèmes liés au fait d’être transgenre au Ghana. Pour de nombreux enseignants, Martin Hughes était le mouton noir, celui à qui se résoudre en cas de problème. Elle avait déjà été agressée et cela a affecté sa vérité quand il s’agissait de sa version de l’histoire.
Elle raconte comment quelqu’un l’a touchée un soir à l’école, mais a déformé l’histoire le matin. Sa version de l’histoire a été écartée jusqu’à ce qu’un témoin oculaire ne vienne à son aide.
Ohemartin a eu sa juste part de suspensions à l’école, mais n’a jamais été renvoyée. Se sentant libre de se maquiller alors qu’elle était dans une école de garçons, bon nombre de responsables de l’école l’ont avertie d’arrêter, ce qui a entraîné quatre suspensions pendant son séjour à Mfantsipim.
« De faux rapports ont été envoyés aux autorités selon lesquels j’étais avec quelqu’un. Ils ne pouvaient pas me renvoyer parce que c’étaient des rapports sans preuves », a déclaré Ohemartin.
À ce moment-là, la mère de Martin était au courant et était aussi favorable que possible
J’ai comme la meilleure maman du monde. Elle est très favorable. J’ai même un tatouage à son nom. J’ai trois tatouages.
Ma mère croit en la liberté mais pas en l’abus de liberté donc parfois, elle me remet vraiment à ma place quand je me trompe sur moi-même et sur mes décisions. Je l’écoute toujours, elle est la seule à pouvoir me dire quoi faire, raconte Martin à propos de sa mère.
Ohemartin dit qu’elle ne se sent pas comme une fille, mais qu’elle est une fille. Pour la personne moyenne qui voit ses photos, une fille est ce que ses photos montrent. Bien qu’elle ne soit pas passée sous le couteau, la jeune femme de 20 ans a des seins et des fesses que les gens envient selon les commentaires sur ses pages sociaux.
Je n’ai pas touché mes fesses. Je pense que je l’ai eu de ma mère. Elle a vraiment un gros cul, a-t-elle déclaré.
Ses seins sont également naturels et ont commencé à se développer lorsqu’elle était au collège selon sa narration. Bien qu’elle ait prétendu ne pas l’aimer à l’époque à cause des trolls, elle a cependant confirmé qu’elle aimait ses seins.
Quant à savoir si elle a un pénis ou un vagin, elle a juste dit « J’ai quelque chose » tout en confirmant qu’elle n’a pas encore eu de relations sexuelles, mais qu’elle aimerait essayer quelque chose.
Fidèle à elle-même depuis l’enfance, Martin fait savoir aux gens dès le début à qui ils ont affaire. Selon elle, certains partent, certains restent et d’autres deviennent amis après avoir su qu’elle est trans
Qu’elle publie intentionnellement des photos pour attirer les gens sur ses pages de médias sociaux, Martin a déclaré qu’elle ne le faisait pas, mais qu’elle faisait plutôt ce qu’elle ressentait à un moment donné.
Je ne fais pas toujours quelque chose de sexy ou de sexuel. Non. Mais de temps en temps, quand j’en ai envie, je le fais simplement, a-t-elle expliqué.
Martin va à l’église. Elle croit en Dieu
Interrogée sur ses convictions religieuses (christianisme), elle a répondu qu’elle allait régulièrement à l’église et a affirmé qu’elle était très religieuse.
J’aime Dieu et je prie beaucoup. Dieu ne regarde pas l’emballage extérieur pour déterminer que celui-ci ne mérite pas cette bénédiction. Il s’agit toujours de la personne intérieure et de votre côté intérieur.
Je prie beaucoup. J’aime Dieu. Je sais qu’Il sait que je L’aime. Pour la société ce que vous faites n’est pas digne de Christ et êtes-vous sûr d’aimer Dieu ? Il s’agit d’être une bonne personne et votre cœur est la partie la plus importante de tout.
« En matière de genre et de sexualité, les gens font intervenir Dieu et la religion. Mais le péché n’est pas pesé sur une échelle et l’enfer n’est pas en couches. Si vous me jugez en premier lieu, vous vous retrouverez en enfer. Vous devez être vous-même, peu importe où vous vous trouvez sur le spectre des genres. L’amour viendra, la haine viendra, mais vous devez vraiment vous concentrer sur l’amour. Les gens sont des gens, vous devez donc vous aimer », conclut Martin Hughes.
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