Privas Winner est de retour avec « Survivant » pour le plaisir des lecteurs


Survivant

Survivant est le titre de la nouvelle œuvre littéraire de Privas Winner. Le jeune auteur qui avait brillé avec sa série d’histoires érotiques à succès dénommée « Les Anecdotes de Privas Winner« . Découvrez le premier épisode de Survivant.

Survivant – Épisode 1

Chaque personne réagit différemment selon ses émotions, de la même façon que deux personnes peuvent réagir à la même émotion de façon différente. Il était un cas particulier.

Le professeur de philosophie continuait de véhiculer ses connaissances, chose pour laquelle il était payé. Les uns l’écoutaient avec minutie pendant que les autres avaient leur attention retenue par d’autres distractions.

>ET DONC,  DEPUIS LE DÉBUT DE CE CHAPITRE NOUS AVONS VU QUE LA PLUPART DES PHILOSOPHES QUI SE SONT PENCHÉS SUR LA QUESTION DE L’EXISTENCE MÊME DE L’HOMME L’ONT FAIT EN ÉTUDIANT DE PRÊT DEUX VOLETS INDISPENSABLES ET COMPLÉMENTAIRES. SA NATURE ET SA CULTURE…, disait l’érudit devant cette multitude de corps vêtus d’uniforme, entièrement kaki pour les uns et de moitié pour les autres, celles qui sont appelées à porter vies dans leurs entrailles.

>PLUSIEURS THÈSES ONT ÉTÉ DÉVELOPPÉES AU COURS DU TEMPS PAR DIFFÉRENTS COURANTS PHI…

Il était lancé, comme un taureau, dans ses explications avant de remarquer que l’un des élèves des premiers bancs était attentif à tout sauf à ses mots.

>Monsieur Richard, y a t’il autre chose plus importante qui vous tienne plus à cœur que le cours pour lequel vous êtes dans cette salle ? Dit le professeur qui regardait d’un œil sévère le chouchou.

Richard : Non monsieur, dit-il en reprenant ses esprits.

>Il rêvait sûrement de l’argent, lança un élève au fond de la salle.

 

La presque totalité des élèves explosa à cette blague.

 

>Ceux qui n’en n’ont pas n’ont pas d’autre choix que de penser à lui, ajouta l’élève qui pensait que ses camarades riront de nouveau.

 

>Veuillez mesurer la contenance de vos plaisanteries avant de les balancer à l’assistance, tonna d’une voix sèche l’enseignant aux perturbateurs. Eh bien monsieur Richard, que disais-je avant l’interruption grotesque de votre camarade ?

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Richard : Euhh….

 

>Inutile d’insister plus longtemps, vous ignorez où je me suis arrêté. Répondez à cette question, sauf quoi je vous mettrai dehors pour non concentration et distraction au cours de philosophie.

 

Richard, d’un air calme et serein, déglutit et attendit que la question tombe.

 

>En quoi le rapport entre l’inné et l’acquis a-t-il un lien avec la thèse essentialiste et la thèse culturaliste ? Pensez-vous qu’il existerait un compromis entre Platon, Karl Marx, Aristote et Jean Paul Sartre ?

 

Un silence de mort régna soudain dans la salle

 

 

Richard : Ça fait deux questions monsieur, dit-il en le regardant droit dans les yeux.

 

>Répondez !

 

Richard : Platon et Aristote étaient un tandem de la thèse  essentialiste puisqu’ils se penchaient sur l’écru de l’homme, dit-il dans un débit de mots impressionnant. Pour eux, en naissant, tout homme a déjà une ligne directive, il est déjà prédisposé soit au bien soit au mal ou encore à de quelconques valeurs. Karl Marx et Jean Paul Sartre étaient quant-à eux des culturalistes qui pensaient que l’homme né, ne devient ce qu’il doit devenir qu’en fonction de ce qui définit son environnement, pour eux un enfant noir laissé aux blancs pensera et se comportera comme des blancs et un enfant blanc laissé aux noirs pensera et se comportera comme des noirs, or l’homme a besoin des deux thèses pour s’affirmer. Bien que je pense que Sartre voyaient les choses d’une manière carrée, j’aime bien sa…..

 

>Inutile de faire des détours, coupa l’enseignant d’une voix sévère. vous avez déjà répondu à la question. Bien, continuons, même si je doute que la moitié de salle a compris ta réponse. Et vous Richard, je vous prierai de prêter une oreille plus attentive et non songeuse à mon cours.

 

Le cours reprit dans une ambiance plus calme. Des murmures s’élevaient depuis le fond de la salle et gagnaient peut à peu d’autres rangées de bancs. L’érudit continuait de dispenser son cours sans prêter attention aux troubles fêtes. Pour lui, il devait terminer au plus vite sa leçon et quitter cette salle petite qui empeste la transpiration de soixante-dix élèves.

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Les cours se succèdent, seuls quelques rares apprenants se concentraient sur les mots des enseignants qui, ayant réclamé le silence à maintes reprises, finissent par montrer leur désintéressement envers les perturbateurs.

Richard suivait avec attention même s’il sait qu’il n’apprend rien de nouveau. Il n’a jamais appris quelque chose de ses enseignants dont il était l’élève préféré, l’élève qui comprenait sans que l’enseignant explique son cours ou explique ses formules.

Le gardien du temps donna de violents coups de béton contre le  mât métallique, signalant l’heure de récréation. Les élèves s’empressent de sortir avant que les professeurs aient dit leurs derniers mots. En moins d’une minute, la classe se vida. Richard ferma son cahier, le plongea dans son sac et en ressortit un des nombreux livres qu’il avait prêté à la bibliothèque de l’école.

Il y plongea aussitôt.

 

Eugénie : Bonjour Richard, dit-elle en s’asseyant dans la moitié vide du banc.

 

Richard : Bonjour Eugénie, dit-il sans détourner son regard de la page remplit de caractères.

 

Eugénie : Encore entrain de prendre de l’avance sur le cours, dit-elle en se rapprochant. Tu ne te laisses jamais de lire toi…

 

>En même temps qu’est ce qu’il peut faire à part lire ? Lança le métis qui passait accompagné de son groupe devant Richard. Manger ? Ah j’oubliais, dit-il en se retournant comme s’il avait oublié quelque chose. Richard n’a pas d’argent, dit-il ironiquement. Non, encore mieux, Richard n’a jamais d’argent dit-il en riant à gorge déployée.

 

Le reste de la bande se mit aussi à rire comme sur commande.

 

Eugénie : Ne te préoccupe pas d’eux, dit-elle en lui murmurant à l’oreille.

 

Richard tête toujours baissée serrait déjà ses poings et luttait pour ne pas lui sauter dessus.

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Eugénie : Calme-toi Richard, ce n’est pas la première fois donc laisse passer. Ils n’ont rien d’autre à faire, dit-elle en lui caressant le poing fermé.

 

>Tu vois ? Dit-il en passant son bras autour du cou de Mirabelle.

 

Il rapproche la tête de la ravissante jeune fille contre la sienne et l’embrasse tendrement en pointant son majeur vers le haut en direction de Richard. Le doigt d’honneur.

Richard ferma ses yeux et serra plus ses poings qu’au départ. On voyait clairement qu’il n’arrivait presque plus à se contrôler.

 

>Tu vois ? Reprit sylvestre. Les plus belles filles ont besoin d’entretien, de blé, de l’oseille (en accompagnant chaque mot de grimace) On ne mange pas l’amour. Nous on a nos pères qui nous donnent le fric (en glissant le pouce et l’index l’un sur l’autre) car ils savent qu’on en a  besoin. C’est pas comme le père de certains qui se courbent sur le bois pendant un mois pour gagner ce que je prends comme argent de poche en une journée.

 

Richard ne se contrôlant plus, explosa de colère. Il sortit en vitesse de son banc et se rua sur Sylvestre au milieu de sa bande. Il lui sauta dessus, les faisant tous deux tomber sur le sol. Les yeux rouges de colère, Il se plaça au dessus de son camarade, le maîtrisa sans grand effort et leva son poing vers le haut.

 

>NON RICHARD ! cria Eugénie qui venait de sortir du banc.

 

Trop tard. Richard lui assène un violent coup de poing sur le visage, puis un autre, puis un troisième, puis un quatrième… Les coups de poings pleuvent sur le visage du métis qui affichait un léger sourire béat. Très vite, leurs uniformes scolaires furent tachés d’un liquide rouge épais que recueillaient les poings de Richard à chaque coup.

 Vous pouvez déjà découvrir la suite sur la page Facebook de Privas Winner.


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