REPORTAGE : AFRICA RYTHMS EDITION 11.


Ils étaient au nombre de quatre à chauffer la scène du onzième festival AFRICA RYTHMS.
NOIRE VELOURS, CARLOU D, BEHANZIN SEULOEIL et AYODELE ont pittoresquement animé le festival AFRICA RYTHMS ce 23 septembre sur le site de togocel plage sous les yeux d’un public fasciné par la fougue et l’énergie dégagées.  Retour sur un spectacle époustouflant et inattendu qui a clôturé en beauté les vacances.

 

Faire vivre la musique africaine à travers le live reste l’intérêt premier du festival AFRICA RYTHMS organisé par la structure AKCENTS CROISES. Chaque année presque, ce festival déplace des artistes de pays voisins à venir montrer leur connaissance en matière de musique live et partager leur diversité culturelle avec le public togolais.

Ce dimanche, la coutume a été réitérée par des artistes très talentueux dont l’intérêt est tourné vers une musique issue de la résonnance des instruments accompagnée de leur voix au naturel.

Initialement prévu sur le samedi 22, une grande pluie a empêché son effectivité sur ce jour. Suite à cela, le report a été lancé sur le jour d’après.  Impatient j’étais pour couvrir cet événement de taille. Il est vrai que les artistes sur l’affiche ne sont pas de la masse de ceux qui sont médiatisés à longueur de journée mais ils ont une particularité qui les distingue, ils ne montent sur scène que pour du bon et vrai live. Moi, adepte de ce genre de spectacle, je mourrais d’impatience d’y être le plus tôt possible. Après, il ne faut pas nier que ces genres de scènes se font de plus en plus rares, de quoi féliciter l’organisation pour avoir gardé l’objectif inchangé.

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Il est 16h 45mn, j’arrive sur les lieux du festival. Cette fois ci, c’est à la plage que le comité d’organisation a décidé d’asseoir cette onzième édition et non à l’institut français comme l’année passé. L’espace de togocel plage s’est bien prêté au jeu. Profiter du grand public présent pour un spectacle tard le soir était une grande aubaine dont le festival a bénéficié (on peut remercier la pluie pour cette occasion n’est-ce pas ?). Je rentre après les formalités, prends le temps d’assister aux dj mix et jeu pour animer la foule avant le début des hostilités et m’installe devant le podium pour commencer mon travail de représentant média. Dans les coulisses, je pouvais apercevoir NOIRE VELOURS se préparant a monter sur scène avec deux danseurs (que je l’aime cette jeune fille pleine de potentiel avec une musique world assez particulière !)

QUE RETENIR DE CE FESTIVAL ?

Le concert débutait vers 18h. HYACINTHE ATTA à l’animation lançait le prélude avec la première représentante togolaise NOIRE VELOURS qui en 15minutes de scène a mis à nu sa richesse musicale aux yeux du public. Applaudissements et félicitations se sont succédés après la belle balade musicale qu’elle a offerte surtout lors de l’interprétation de son morceau black is sous les pas de danses frénétiques de ses deux danseurs.

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Vers 18h 30, le festival s’est poursuivi avec la béninoise AYODELE accompagnée de son orchestre. Elle, je ne la connaissais pas et franchement, je me demandais : que viendra-t-elle offrir à ce public qui ne la connait pas ? En toute honnêteté, mon jugement a été balayé du revers de la main par sa prestance et sa scène. Son talent a su dompter un public qui a priori n’était pas le tien. Un bon spectacle de sa part a réveillé l’intérêt de cette foule  qui n’hésita pas à en redemander à la fin de son show, ça scandait dans la foule « bissé, bissé, bissé » (chez nous, c’est pour dire qu’on est resté sur notre soif quoi !).

Il sonnait presque 19 heures quand un autre artiste lui succéda. Alors qu’on croyait être au bout de nos surprises, BEHANZIN SEULOEIL, le deuxième représentant togolais installa le public dans sa boule avec un concept unique. Cet artiste adulte, a lui aussi été une découverte pour beaucoup. Avec son band, il a pris 10 minutes pour montrer au public toute l’étendue de son talent même si on pouvait lire sur son visage une insuffisance de temps de spectacle.

La soirée s’est clôturée avec le grand sénégalais CARLOU D sous les coups de kora, tambours et batterie. Il a sorti le grand jeu pour marquer ce festival de son empreinte. Quand on parcourt le monde entre festivals, c’est sans surprise de convertir le public sous sa volonté.  Danses, communication et échanges avec le public, émotion et joie se sont dégagés de sa prestation qui a descendu les rideaux sur cette 11eme édition du festival AFRICA RYTHMS.

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L’on retiendra de cette participation,  l’importance d’un bon spectacle car les artistes qui l’ont meublé sont inconnus de ce public mais n’ont pas hésité par leurs prestations à prouver le contraire. Vivement la douzième édition et félicitations à AKCENTS CROISES pour cette belle découverte.


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