Chers Gnadoe Peeps, les Tchizas, ne sont pas seulement le malheur des femmes mariées mais parfois, elles sont aussi celui des hommes qui ont le malheur de tomber entre leurs griffes. L’histoire que nous vous partageons aujourd’hui est à tous égards, incroyable. Mais, l’Afrique étant un continent de mystère, rien n’y est impossible ou irréalisable. Aux hommes, ce conseil est toujours d’actualité : « faites attention à l’endroit où vous mettez votre bâton magique ».
Si non, vous risquez de vous retrouver à cause d’une Tchiza, comme l’homme de notre histoire, à devoir vivre (on ne le souhaite pas) sans une petite ou grande partie de ce qui semble souvent être votre plus grande fierté.
Voici donc, l’histoire de l’homme qui a perdu les 2/3 de son sexe à cause d’une Tchiza.
Je suis une dame de 44 ans marié et mère de 4 enfants. Mon époux lui en a 50. Sa vie est aujourd’hui détruite à cause des Tchizas ! Hum, il a été mon premier copain au lycée. Nous nous sommes aimés, et quatre ans plus tard, alors que je préparais mon baccalauréat, je suis tombée enceinte. Pendant ce temps lui, il finissait sa formation et allait ailleurs pour son premier contrat de travail. Ce fut le début de mes misères.
Monsieur n’envoyait pas d’argent pour les visites prénatales, alors qu’il s’était engagé devant mes parents à s’occuper de moi et à m’épouser. Mon beau-frère (mari à ma sœur) qui avait payé la première tranche de ma scolarité m’avait dit : « Tu es désormais fiancée que ton mari paie le reste ».
Mais, face à ses fausses promesses, n’ayant pas le courage de dire la vérité à mes parents, j’ai arrêté les cours, . Les visites prénatales je n’en faisais presque pas. Mr disait : « on ne me paie pas. » Je suis rentrée chez mes parents pour accoucher sans rien comme argent. Ma mère a dû faire le nécessaire jusqu’à mon accouchement. Ensuite, je suis allée m’installer chez lui, question de l’obliger à assurer.
Sur place, je me suis rendue compte qu’il n’avait vraiment pas de salaire et je suis repartie avec mon bébé.
Malgré toutes les péripéties, nous avons fini par nous marier. Mon problème était que mon mari ne s’occupait pas de moi. Lorsque que j’étais enceinte, il ne me donnait jamais les sous pour les visites à temps. Je devais toujours faire des problèmes pour le trousseau. Il ne me donnait pas d’argent de poche, je n’étais jamais coiffée, je fanais. Mais derrière moi, il s’occupait de ses Tchizas.
Tous ces problèmes ont commencé à m’éloigner de lui. Je ne voulais plus qu’il me touche, surtout à cause de ses infidélités. J’ai pensé à le quitter et je lui en ai parlé. Il m’a dit : « c’est comme tu veux ». Quand j’ai commencé la procédure, il a écrit une lettre à ma sœur qui m’aidait dans ce sens pour la menacer. Elle a pris peur et m’a dit qu’elle ne veut pas détruire mon couple et a laissé tomber.
Pendant un moment, il a fait semblant d’avoir laissé tomber les tchizas, mais hélas !
Heureusement qu’entre temps, j’avais eu un boulot, et que je ne dépendais plus de lui. Avec mes économies, je me suis achetée un terrain, et je l’ai aidé à s’en acheter un et à construire (c’est un homme sans ambition, qui vit au jour le jour sans aucune épargne, il gagne pourtant cinq fois mon salaire).
Il y a exactement un an, il m’a avoué qu’il traînait une maladie qu’il avait du mal à traiter. Il m’a montré son gland enflé, avec un liquide qui ressemblait à du pus à l’intérieur. Je lui ai dit, » tu sais où tu as ramassé ça. Vois ça avec tes nombreuses tchizas. Ce n’est que le début « . Et, j’ai tourné la page.
Mais plus tard j’ai constaté qu’il se faisait des pansements et prenait des médicaments. Moi je riais dans mon coin.
Un autre jour, il est venu me dire que l’urologue a dit que ça doit être un cancer. Mon cœur fait a fait boum. Je n’ai pas répondu, mais j’ai commencé à m’inquiéter. Je suis allée sur le net et je me suis rendu compte que ça existe bel et bien. C’est très rare mais ça existe en Amazonie et chez les gens qui se masturbent régulièrement.
J’ai commencé à culpabiliser. Est-ce que le fait que je le repousse très souvent ne l’aurait pas conduit à sa perte ?
Il a fait sa biopsie, et coup de tonnerre, le diagnostic est confirmé. Il est abattu, et moi j’entre en dépression. Je passe mes journées à pleurer, et à stresser (comment pouvais-je imaginer que c’était la faute à une de ses Tchizas ?). Je suis surprise par ma réaction. Je me demande : « Mais qu’est ce qui m’arrive ? Pourquoi suis-je autant touchée par le sort de quelqu’un qui ne s’est jamais soucié de ma santé ? Il faut que je me ressaisisse » ; mais, rien n’y fait.
Je passe des nuits blanches. Je pleure chaque fois que j’y pense. Mon estomac est noué. Le cancer c’est la pire des maladies. Les gens ne s’en remettent pas. Son père et son oncle en sont morts. Est-ce héréditaire ? Et mes enfants ? Finiront ils de la même manière ? C’est le désespoir total. Je broie du noir.
Nous allons chez le cancérologue qui nous dit, qu’il faut l’opérer d’urgence. Mais, Il n’y a pas de plateau technique au pays. Il faut l’évacuer. Deux jours après, la facture arrive : « six millions huit cent mille F CFA, sans compter le billet d’avion ». On va prendre les sous où ? Le peu d’argent que j’avais, je l’ai investi sur le voyage d’un de nos enfants qui n’a même pas marché.
Pas d’alternative. Je déprime ! Lui comme d’habitude, n’a rien. Il attend son salaire.
J’entre dans une colère noire. « Tu as investi sur tes tchizas, vas les chercher qu’elles viennent te soutenir. L’amour c’est le meilleur et le pire. Ne viens pas me servir le pire. J’attends leur contribution ici. C’est le moment de prouver leur amour « . Le bougre se met à pleurer. Il me dit plus tard, » Peut être c’est mystique. Il faut que tu ailles chez un voyant voir ce qu’il en est « . Moi je ne fréquente pas ces gens-là je ne sais où commencer.
Ma famille est chrétienne. Dois-je en parler à mes copines ? Que vont-elles penser ? Je me rappelle que j’ai une amie qui y va souvent quand elle a des soucis avec son époux. Je l’appelle et je lui dis « mama je fais des cauchemars je ne dors pas depuis une semaine ». Elle me donne l’adresse d’une dame. Quand j’arrive, la dame me dit : « je ne reçois que sur RDV. Wandafut. Même les voyantes ? » Je ressors en colère. Personne n’est petit au Cameroun.
Je rentre, j’en parle à mes sœurs, elles me disent d’aller consulter un naturopathe. On nous indique un qui prend 300.000 le mois. Après deux mois, la plaie est devenue plus profonde, le gland est tout rongé, et la douleur insoutenable. Entre temps, ma copine me prend un rdv chez sa voyante.
Une fois sur place, la voyante me dessine la vie de mon mari comme si j’avais un écran télé devant moi, sans même que je lui pose le problème que je n’avais jamais révélé à ma copine.
J’étais dépassée. Bref, son mal il l’avait choppé sur une de ses Tchizas qui l’avait piégé en plaçant un talisman dans sa partie intime. Je suis rentrée lui relater tout cela. Il a baissé la tête et s’est mis à chialer.
Je me suis mise à la prière, et le Seigneur nous a conduit vers un chirurgien urologue qui l’a opéré, et il se sent mieux pour le moment, en attendant le prochain contrôle.
Aujourd’hui, il est là, amputé des deux tiers de son sexe, et il me dégoûte.
Pas parce qu’il est diminué, mais à cause du manque d’intérêt qu’il a eu à mon égard. Je me demande si l’ambiguïté entre mes sentiments et mes actes sont normaux. Mes copines me disent, » Tu ne peux pas te battre pour sauver la vie à ton mari et le rejeter ensuite ». Mais Je le veux en vie c’est tout. Je n’ai pas d’amant et pas de courtisans.
Pourtant, je suis plutôt jolie, les gens se retournent sur mon passage juste pour me faire des compliments.
J’attends des conseils des personnes ayant vécu une histoire similaire. Quelle attitude adopter ?
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