Sams’K Le Jah : 5 choses à savoir sur l’homme derrière les reggaes traduits en français


Sams'K Le Jah : 4 choses à savoir sur l’homme derrière les reggaes traduits en français

De son vrai nom Abdoul Karim Sama, Sams’K Le Jah, est celui qui traduit de l’anglais au français pour le plaisir des mélomanes, les chansons reggae de Bob Marley, Lucky Dube the King of Reggae, etc. Dans cet article, nous allons vous révéler des choses que vous ignorez certainement sur sa personnalité.

Sams'K Le Jah : 4 choses à savoir sur l’homme derrière les reggaes traduits en français

5 choses que vous ignorez sur Abdoul Karim Sama alias Sams’K Le Jah

  • Nationalité Burkinabé

Né en 1971 à Vavoua, l’une des premières villes rebelles lors de la crise qu’a connue la Côte d’Ivoire en 2000, Sams’K Le Jah est originaire de Koudougou, une autre ville qualifiée de rebelle à cause de la détermination de ses populations dans les manifestations revendicatives. De ce fait, celui qui a pour nom d’artiste Sams’K Le Jah est-il un rebelle ?

  • Activiste

Sams’K Le Jah a appris à défendre la liberté, la justice et l’équité depuis le giron familial. L’exemple de droiture et de persévérance que lui inspirait son défunt père, ainsi que les exactions vécues par des Burkinabè en Côte d’Ivoire, son pays natal, et dont il a été témoin, ont forgé en lui un caractère prompt à dénoncer l’injustice et à voler au secours du faible injustement brimé.

« Je ne suis pas un rebelle, tout le monde est activiste, dans la vie il y a des moments où on se révolte, des moments où on se rebelle, des moments où on fait la révolution et des moments où on se calme. »

  • Animateur Radio
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Son premier contact avec la radio s’est fait à travers l’émission Vibrations nocturnes animée par Salfo Soré, alias Jah Press, sur radio Énergie. Invité à cette émission à l’occasion de l’anniversaire de la mort de Bob Marley, il impressionne positivement les responsables de la radio qui lui offrent une plage reggae. Après quelques hésitations que les multiples encouragements ont finies par balayer, Sams’K Le Jah anime sa première émission en juin 1995.

Le décès du Président directeur général de radio Energie, Inoussa Sankara, en avril 1999, vit l’arrêt de Reggae Jam et More culture, les deux émissions qu’il animait sur ce média. Il se retrouve alors sans activité parce qu’il ne voulait pas passer les concours de la Fonction publique, refusant d’être ce qu’il appelle « l’esclave de l’administration ».

  • Balai citoyen

Sams’K Le Jah animait les émissions Zion Vibes et Roots Rock Reggae sur OUAGA FM quand commencèrent les intimidations à travers les convocations à répétition du Conseil supérieur de la communication (CSC), puis  « les menaces de mort en 2007 », se rappelle-t-il, jusqu’à ce qu’il soit viré de la radio pendant la mutinerie militaire de 2011. « C’est là que j’ai décidé pour de bon de me consacrer à ma musique et de prendre mon indépendance véritable ». Il arborera définitivement ses dreadlocks qu’il a poussés après l’université, les a coupés quand il était prof, avant de les repousser quand il fut viré de son poste d’enseignant.

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Sa troisième œuvre musicale, Rasta au pays des merveilles, sera dédicacée un 25 mai, jour commémoratif de la création de l’Union africaine. Son dernier album, Cache-cache, dont l’un des titres est « Non au sénat », a été présenté le 18 juillet 2013, jour de lancement du Balai Citoyen, l’organisation de la société civile qu’il a cofondée avec le rappeur engagé Serge Bambara, alias Smockey. Lui a proposé « Balai » et le dernier a ajouté « citoyen » pour former le Balai citoyen.

Sams'K Le Jah : 4 choses à savoir sur l’homme derrière les reggaes traduits en français

  • Chevalier de l’ordre national du Burkina-Faso

En plus de la musique qui lui fait faire beaucoup de tournées à l’intérieur des frontières nationales comme à l’étranger, Sams’K Le Jah anime une émission Rendez-vous du reggae sur Radio Omega, est le promoteur de Reggae city festival et gère un campement. Ses mérites ont été reconnus par la nation qui l’a fait chevalier de l’ordre national et lui rêve de faire des forages dans tous les villages du Burkina, se définissant comme « l’héritier de Thomas Sankara et l’élève de Norbert Zongo ».

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