Avant quand je regardais les gens utiliser du cure dents, je me disais que ce sont des pauvres gens, ou ceux qui ont gardé des comportements de villageois, malgré la modernité. C’est en grandissant que je me rends compte que cette pratique traditionnelle était mille fois plus efficaces que les brosses à dents et les dentifrices.
De nos jours, les firmes commerciales écoulent des produits non contrôlés sur les marchés. La qualité laisse place à la quantité surtout avec l’excès de fabricants de mêmes produits manufacturés. Rendre propre nos dents est une nécessité, non pas pour les autres sinon pour le bien-être de soi. Il est recommandé de se brosser au moins 3 fois par jour, mais encore faut-il savoir avec quoi on se brosse ! Selon une étude, sur plus de 300 produits étudiés, 60 % obtiennent ainsi une note inférieure à 5/10 en matière de santé. Les dentifrices ne sont pas aussi bons qu’il n’y paraît pour la santé humaine.
Entre le cure-dent et les dentifrices, lequel est donc plus efficace ?
En dehors des conditions commerciales dont la recherche du profit, l’usage des dentifrices ont des effets nocifs sur notre santé. En cause : le triclosan et le fluor, sont deux perturbateurs endocriniens* présents dans de nombreux dentifrices. A trop forte dose, ils sont susceptibles, notamment, de dérégler le fonctionnement de la thyroïde. Et comme on le dit souvent « l’excès de toute chose est nuisible ».
Voici donc les composants des dentifrices, nuisibles pour la santé :
– Fluor: perturbateur endocrinien assuré, il calcifie la glande pinéale (le 3e œil). Le fluor, efficace contre l’apparition des caries, est également soupçonné de nuire au développement de l’enfant. En cas de surdosage, il peut provoquer une fluorose dentaire (l’apparition de taches jaunâtres sur les dents)
– Triclosan: cancérigène, interdit en Europe, dangereux pour la femme enceinte.
– Sulfate de sodium lauryl : perturbateur endocrinien
– Dioxyde de titane (E171): source du diabète de type 2.
– Diéthanolamine (DEA): Perturbateur hormonal.
(La liste ne finira pas: sorbitol, microbilles, propylène glycol, aspartame, etc.)
Comme si on prenait notre argent pour acheter des maladies. Sur la plupart des pâtes dentifrices, il est écrit « ne pas avaler », pourtant ils y’a de ces consommateurs qui avalent soigneusement et fièrement la mousse du dentifrice.
Le cure-dent, une solution alternative :
Presque toutes nos habitudes sont le fait d’un conditionnement depuis l’enfance. On les croyait archaïques pourtant, elles sont d’un rendement sain. Certains cure-dents sont amers comme par exemple le « neem », c’est vrai. Mais ils disposent d’énormément de vertus comme : l’amélioration de la vue, de la digestion, de la voix, etc. et serviraient aussi d’antibiotiques.
Ces tiges végétales luttent également contre les caries dentaires, les mauvaises haleines, les constipations, la fatigue chronique, les hémorroïdes, les faiblesses sexuelles, les lourdeurs dans les reins par moment et parfois les courbatures aiguës. Il suffit de les utiliser régulièrement. Avec son coût réduit quelque soit sa qualité (25f CFA le bâton), le cure-dents est aujourd’hui très sollicité en Afrique surtout chez les communautés musulmanes.
Et puis au lieu de risquer notre vie à payer les maladies, les revendeuses de cure dents demandent peu pour vivre et envoyer leurs enfants à l’école. Il vaut mieux leur donner notre argent plutôt qu’à des industriels qui se moquent de notre santé. Autant que vous êtes là ici à me lire, vous pouvez et sauver votre bien-être et véritablement contribuer de façon pratique à la lutte contre la pauvreté dans notre pays afin de permettre à l’Afrique de faire un pas vers le développement.
Lexique :
Un perturbateur endocrinien* : est une molécule ou un agent chimique composé, xénobiotique ayant des propriétés hormono-mimétiques et décrit comme cause d’anomalies physiologiques, et notamment reproductives
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