Santrinos Raphaël et Paki Chenzu glissent un message subtil dans « Minuit » : Voici ce qu’il fallait entendre


Santrinos Raphaël et Paki Chenzu glissent un message subtil dans "Minuit" : Voici ce qu’il fallait entendre

Dans le nouveau titre « Minuit« , sorti ce vendredi, Santrinos Raphaël et Paki Chenzu livrent un morceau à la fois frais et ambitieux.

Parmi les détails qui ont attiré l’attention, un clin d’œil discret, mais marquant : la mention de Gnadoe Magazine dans le couplet de Santrinos. Une référence qui illustre parfaitement l’art du name dropping en musique.

Parlons du name dropping

Le name dropping, c’est l’art d’intégrer dans une chanson le nom d’une célébrité, d’une marque ou d’une
institution.

Ici, Santrinos évoque un article de Gnadoe Magazine qui parlait de son dernier album, tout en laissant entendre qu’une nouvelle collaboration d’envergure est en route. Il chante en Mina  « Gnadoe Magazine a dit que j’ai sorti un album, mais là encore on prépare du lourd… »

Même si la prononciation du passage est légèrement floue, l’intention reste claire : relier sa trajectoire d’artiste aux regards qui le suivent de près. Un geste simple, mais puissant.

Santrinos Raphaël et Paki Chenzu glissent un message subtil dans "Minuit" : Voici ce qu’il fallait entendre

Un exercice maîtrisé chez Santrinos et Paki

Ce clin d’œil n’est pas une première pour Santrinos. Dans « Blessed Money », il cite déjà ADG Monsieur Folly, une figure emblématique du business au Togo, en lançant :

>  « Moudjila Do Ga Si ADG Monsieur Folly »
> (« Je veux avoir de l’argent comme ADG Monsieur Folly »)

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De son côté, Paki Chenzu pratique lui aussi ce jeu de références dans « Kira 3 », où il mentionne Emmanuel
Adebayor Sheyi, l’ex-international togolais.

Deux artistes, deux manières d’ancrer leur musique dans leur environnement immédiat, avec authenticité et finesse.

Name dropping ou dédicace : ne pas confondre

Il est important de faire la distinction. Le name dropping est intégré au cœur de l’histoire racontée par l’artiste. Il sert le récit, enrichit le message.

À l’inverse, le spot ou la dédicace, très populaire en Afrique de l’Ouest et notamment dans le coupé-décalé, consiste à citer une succession de noms en rafale.

Un hommage, un remerciement, souvent lancé en introduction, au milieu ou en fin de chanson, sans lien direct avec l’histoire du morceau. Deux démarches différentes, deux effets différents.

Une technique universelle

Le name dropping dépasse largement nos frontières. Ayra Starr, dans « Rush », cite fièrement Poco Lee pour affirmer l’impact de ce dernier dans le milieu Afrobeats avec ses pas de danse.

Des riches comme Dangoté sont les plus régulièrement cités dans des titres en Afrique. Le procédé n’est pas nouveau, mais son usage malin reste une arme puissante dans la construction d’une
image artistique forte.

Santrinos Raphaël et Paki Chenzu glissent un message subtil dans "Minuit" : Voici ce qu’il fallait entendre

« Minuit » : une réussite critique… en attendant le triomphe populaire

Depuis sa sortie, « Minuit » récolte des éloges. Le public salue l’alchimie entre Santrinos et Paki, le texte accessible et l’ambiance chaleureuse du morceau.

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La critique est conquise. Le succès commercial semble désormais une question de temps. Avec ce nouveau titre, Santrinos Raphaël et Paki Chenzu prouvent que l’art du détail fait la différence.

Et chez Gnadoe Media, on ne peut qu’être fiers de voir notre plateforme citée dans cette nouvelle page de la musique togolaise.


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