Si vous croyiez avoir entendu toutes les absurdités possibles en matière de jambe en l’air, l’affaire-ci viendra carrément vous prouver qu’en matière de mougouli on ne sera jamais au bout de nos surprises. Ce Gnadoe est à la fois drôle et choquant. Tellement il est insolite. Pour ne créer aucun scandale, les véritables noms des concernés seront substitués par de noms fictifs : Vanessa notre djandjou préférée et Roland.
Alors il y a un moment maintenant que Vanessa et Roland discutent et après de nombreux rendez- vous manqués, finalement un jour est retenu et c’est toute sexy que Vanessa se présente chez notre cher Roland.
À son arrivée, au lieu de directement se précipiter sur le lit pour accomplir leur objectif (parce que oui, évidemment, ils ne se sont pas croisés pour faire des mathématiques, ni parler des poursuites qui ont été engagées contre notre jeune milliardaire togolais Ghislain Awaga, ou des effets secondaires du vaccin AstraZéneca ; je dis ça je ne dis rien).
Roland propose à la demoiselle de l’accompagner acheter des beignets à base de banane communément appelé klanklo et qui ont la particularité d’être assez huileux.
Arrivés chez la revendeuse de klanklo, le sieur Roland achète pour 100 f de klanklo et interdit à la revendeuse de saupoudrer les beignets de piment, ce qui paraissait bien curieux, car le délice même du Klanklo se découvrait avec le piment. Face aux étranges exigences de Roland, Vanessa de lui demander à quoi servira ces beignets et sans trop de détail, celui-ci lui répond qu’ils allaient les utiliser. Il lui refusa même d’en manger un.
De retour au domicile de Roland, suite à de torrides préliminaires où Roland dut sucer les nénés super fanés de notre Vanessa (ce qui n’est pas du tout étonnant, car il s’agit d’une ancienne dans le domaine), notre champion sort 5 klanklo et, tel un chef cuisinier, presse avec délicatesse les beignets afin d’en étaler l’huile sur son bazouka (gnawo). Maintenant que Vanessa a compris l’utilité des klanklo dont l’huile allait être utilisé comme lubrifiant durant l’acte, et alors qu’on s’attendrait à un refus de pénétration de sa part, non, la demoiselle n’est pas du tout intriguée et se laisse faire (Eh Vanessa rien ne t’arrête quoi, towaglo) et le Sieur Roland la mange avec l’huile de klanklo. Tout compte fait, notre cher Roland a encouragé la consommation locale.
Texte écrit par Eronda AHOVON
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