LES CHRONIQUES D’AMÉ : SI TU ME QUITTES, JE VAIS TE RUINER L’EXISTENCE


LES CHRONIQUES D'AMÉ

LES CHRONIQUES D’AMÉ : SI TU ME QUITTES, JE VAIS TE RUINER L’EXISTENCE

Recueilli et publié par Amé Océane CODJIA

Chers lecteurs Bonjour.

Partager mon histoire aujourd’hui avec vous vient d’une grande motivation à vouloir faire comprendre aux uns et aux autres que la méchanceté n’a pas besoin de cause. J’ai lu avec émotions le témoignage de cette pauvre jeune fille qui s’est retrouvée dans une pure machination orchestrée par son ex, j’en ai eu mal au cœur car cette histoire n’est pas loin de la mienne. La seule différence est que l’homme qui m’avait fait des menaces était allé au bout de son acte diabolique et a vraiment ruiné mon existence.

J’ai connu Valère après un concours de beauté national. Il était Directeur Départemental au Port, la quarantaine, il était un fou du travail bien fait. Perfectionniste dans l’âme mais surtout très carré sur les bords.

Lorsque je m’étais mise avec lui quelques mois après, j’avais bien compris qu’il était un père célibataire car divorcé selon ce qu’il m’avait dit. Son épouse et ses deux fils vivaient à l’étranger.

Valère très vite décida de tout contrôler dans ma vie, grand possessif qu’il était, il avait horreur que je parle à un autre homme pour quelque raison que ce soit. Il était hyper jaloux et pour m’éloigner de tous ces « prédateurs à deux balles » comme il les appelait, il m’installa dans un appartement entièrement équipé en zone résidentielle.

Pour contrôler mes moindres mouvements, il avait mis à ma disposition un chauffeur et un de ses véhicules. Il devait être au courant de mes moindres déplacements. Je ne pouvais faire un pas sans qu’il ne soit mis au courant. Je n’avais pas le droit d’accueillir des amis à la maison, Valère en faisait tout un plat, allant jusqu’à dire que je trainais avec des cafards prêts à me nuire.

J’étais dans une relation vraiment toxique car à un moment donné, en tant que candidate quoi que malheureuse à cette élection miss, j’avais quand-même obtenu quelques ouvertures. J’avais eu des contrats publicitaires au pays et à l’étranger.

Au début, Valère semblait très heureux pour moi mais après m’avoir mise dans cette maison, il devint très hostile à tous mes contrats, allant jusqu’à m’interdir de les exécuter.

La fille libre que j’étais commençait par sombrer dans le désespoir car à part lui, je n’avais plus d’ami. J’avais fini par totalement me retrouver seule écartée du monde extérieur.

Malgré mes sentiments pour lui, car il avait un côté très attendrissant qui pouvait vous faire tomber amoureuse en un quart de tour, je me sentais très mal à l’aise dans cette prison dorée.

Valère voyageait énormément.  A chaque fois qu’il était parti, la surveillance à l’appartement était accrue, comme si j’allais m’enfuir ou amener d’autres hommes. Je ressentais une peine en voyant cela car même ma mère n’était pas autorisée à me rendre visite. Il refusait de me donner de l’argent malgré le fait de m’avoir interdit de travailler. Je pouvais faire des semaines sans le voir et sans le sous. Il me disait juste que si mon réfrigérateur était bien rempli, alors je ne mourrai pas de faim. Pour cela, il envoyait lui-même un coursier d’un des supermarchés de la ville me ravitailler.

Les quelques rares fois où je sortais et croisais mes amies, elles me chantaient leur envie d’être à ma place. Je souriais et les remerciais avait de partir. Je me disais intérieurement :

  • Si seulement tu pouvais savoir dans quoi je vivais…

Ma vie était devenue difficile, pourtant j’aimais Valère comme mon premier homme. J’excusais ses écarts et je le laissais faire car il était très autoritaire et n’aimait pas être contredit. En un mois, je pouvais le voir 20 fois lorsqu’il était au pays. Il dormait très souvent chez moi mais j’avais remarqué que c’était surtout pour profiter sexuellement de moi car il était une bête au lit et adorait l’acte sexuel dans tout son art. Il pouvait faire l’amour du matin au soir sans épuisement. Moi j’étais exterminé à chaque fois mais lorsque j’essayais de lui en parler, il haussait le ton et exigeait de moi que je me soumette à lui.

Au fil des jours, je compris que ma vie n’avait plus de sens/ Je n’avais pas de travail, plus de contrat, pas d’amis ni des membres de ma famille avec qui parler. J’étais coupée du monde et je le vivais vraiment très mal alors je décidai de sortir de cette relation qui avait duré 3 longues années. Le jour où j’informai Valère, il entra dans une colère noire et me porta main. Il m’enferma dans l’appartement et partit avec le trousseau de clés. Je ‘avais pas eu la présence d’esprit de sortir le double des clés du lot.

Je restai  enfermée pendant deux jours. Je n’osai appeler personne car le connaissant j’aurais aggravé la situation.

Il revint après, les bras chargés de cadeaux pour m’attendrir mais j’avais déjà l’habitude de ce genre de comportement. Il jouait à l’amoureux pour redevenir bourreau deux jours après.

  • Pardonne-moi de t’avoir porté main bébé, tu es ma femme tu vois et j’ai horreur que tu me contredises. Je suis ton futur époux alors respecte mes décisions.

C’était important pour moi que je parte. J’avais en tête plusieurs projets et je savais qu’en restant là, je n’aurais jamais rien foutu. Je lui fis donc part de mon désir toujours ardent de rentrer en famille et il piqua une crise :

  • Tu veux retourner dans la misère ? Tu as vu la boue de laquelle je t’ai sortie ? Tu ne valais foutre rien, je t’ai lavé et blanchi et maintenant tu me parles de partir ? Tu n’iras nulle part et si tu persistes crois-moi sur parole je vais te ruiner l’existence.
  • Tu n’en ferras rien. J’ai le droit de vivre ma vie. Et oui je viens d’une famille modeste mais nous ne sommes pas des mendiants et si c’est pour être traitée comme un objet je préfère vivre avec les miens. J’ai déjà appelé ma famille, demain matin je ne serai plus sous ce toit, je veux ma liberté, je veux respirer, vivre, travailler et avoir des amis alors non. Je pars. Et ne t’avise plus jamais de me lever la main dessus, plus jamais sinon je te jure que tous les journaux du pays parleront de toi et cela tu n’aimes pas.
  • Tu me menaces ?
  • Non je te mets en garde, c’est à toi de voir.
  • C’est vraiment ce qu’on verra.
Lire aussi :   "Aidez-moi, le père de mon enfant me b@ise partout où on se rencontre"

Sur ces mots, il quitta l’appartement furieux. Je ramassai mes effets et le lendemain matin, mes frères vinrent les récupérer. Je jetai un dernier coup d’œil pour être certaine de n’avoir rien laissé et je rentrai en famille.

Après mon départ, Valère redevint l’homme attentionné et amoureux qu’il avait été lorsque je l’ai rencontré. Il venait chez nous les bras chargés de présents et se comportait en parfait gendre avec mon père mais au fond de moi, je ne voulais vraiment plus de lui, je voulais couper avec toutes ces brimades contre ma personne.  J’avais conscience qu’il ne changerait jamais car cet homme était très imbu de sa personne et adorait les défis. Tout ce qu’il faisait était pour me ramener à lui et je n’y gagnais absolument rien de positif alors je maintenais ma position. Je ne voulais plus retourner avec lui. Il finit par le comprendre et décida que nous restions des amis.

Je repris ma vie en main et recommençai à exécuter mes contrats publicitaires. J’avais mes photos sur les plus grands panneaux du pays et quelques fois dans d’autres villes d’autres pays. Je gagnais vraiment bien ma vie et c’est dans l’exécution de l’un de ses contrats que je fis la connaissance de William. Il était Responsable Communication d’une grande firme cosmétologique. Tout de suite, le courant passa et je commençai à le fréquenter. Je m’entendais si bien avec lui que je croyais avoir rencontré l’homme de ma vie. Le seul hic était que William de par le passé avait été fiancé à une reine de beauté qui lui avait brisé le cœur alors il mit du temps à donner une direction favorable à notre relation.

Lorsqu’enfin il décida 5 mois après d’officialiser notre relation, ce fut au cours de ma fête d’anniversaire qu’il me fit sa demande en mariage. J’étais vraiment surprise car je m’attendais à tout sauf à cela et Valère était également là dans l’assistance. Il eut l’air heureux pour moi et vint nous féliciter avant de demander la route.

J’étais heureuse qu’il ait pris les choses avec calme. Mais ce n’était pas vrai. Il n’avait pas digéré du tout…

Quelques temps après, il m’informa être l’heureux propriétaire d’un nouvel immeuble qu’il aurait aimé que je visite. Je trouvai un prétexte pour refuser, vu que j’étais dans une nouvelle relation.

Un soir il insista à diner avec moi, il me supplia pratiquement et j’eus pitié de lui alors j’acceptai de me rendre à son nouvel appartement comme il me l’avait mentionné. Il disait qu’il voulait avoir mon avis sur le genre de décoration à adopter ^ pour cet espace car il savait que j’avais un don pour la décoration et que je faisais les démarches pour ouvrir une société dans le domaine.

Il s’occupa de moi comme jamais, gentil, doux, calme, réfléchi, bref il sortit le grand jeu pour me mettre en confiance et je finis par lâcher prise.  Après la visite, un appartement vraiment grand dans lequel il n’y avait que quelques meubles basiques,  il sortit ne bouteille de vin qu’il me dit avoir acheté spécialement pour moi et proposa que nous parlions d’une offre pour la décoration.  Il me servit un verre et quelques minutes après, je fus prise de vertige, je me sentis lourde et épuisée. Je sentis qu’il me porta dans ses bras, le reste plus rien. Je me réveillai tard dans la nuit, sous les draps dans un lit, complètement nue, allongée à côté d’un jeune homme métis qui dormait mains et poings liés.

Je sursautai et sortis du lit en tenant contre moi le drap, totalement paniquée. Cet homme se réveilla à son tour et se retourna vers moi avec sourire aux lèvres.

  • Princesse, alors, déjà réveillée ? J’espère que tu as passé une bonne nuit !
  • Mais qui êtes-vous ? Que faites-vous là ? Où suis-je tout d’abord ?
  • Molo, molo, une question à la fois. Je suis Yanick et toi et moi avons passé la nuit ensemble, quoi tu ne te souviens plus ou quoi ?
  • Comment ça passer la nuit ensemble ? Tout ceci n’a aucun sens, j’étais avec Valère hier nuit, vous je ne vous connais pas, alors ne racontez pas n’importe quoi.

Je ramassai mes habits sous le regard admiratif de ce jeune homme et sortis de la pièce couverte de honte et de peur. Je déballai les escaliers à la recherche de Valère mais je ne le trouvai nulle part. Je sortis dans la cours, ma voiture était garée au même endroit que la veille, je démarrai et partit de cet endroit. En route j’essayai le numéro de téléphone de Valère en vain, il ne passait pas.

Lire aussi :   Les chroniques d'Amé: Comment dire à ma sœur que son mari sort avec ma meilleure amie ?

Je ne comprenais foutre rien et j’avais envie d’appeler tout le monde sauf mon fiancé qui n’allait pas apprécié que je sois partie aider mon ex. Je finis par rentrer à la maison et gardai le silence total. Je ne savais pas comment expliquer que je me sois retrouvée dans un lit avec un homme que je ne connaissais pas et toute nue.  Je n’eus pas de nouvelles de Valère, je l’appelai en vain mais rien.

Le lendemain nuit, alors que j’étais avec mon fiancé, on sonna à la porte de son appartement et il alla ouvrir. Quelques minutes après, il revint la mine totalement défaite, on aurait cru qu’il avait vu un fantôme. Ses mains tremblaient et il n’arrivait pas à articuler. Prise de peur je me levai et marchai jusqu’à lui… Arrivée à sa hauteur, il me tendit une enveloppe et sortit du salon.

Je le regardai partir, totalement embrouillée. J’ouvris l’enveloppe et y découvris des photos horribles. Des photos de moi, totalement nue, dans le bras de cet homme de la veille, il y en avait plusieurs, dans tous les sens, toute ma nudité était exposée. On aurait cru que je faisais passionnément l’amour avec cet inconnu. J’eus la nausée et courus aux toilettes, toute tremblante.

William s’était enfermé dans sa chambre à coucher et ne répondit à aucun de mes appels. J’eus l’impression que le sol se dérobait sous mes pieds. Les photos en mains, je voyais ma vie, mon bonheur, tout partir en fumée. Je n’eus pas de mal à comprendre que tout n’était que coup monté par Valère pour comme il avait dit, me ruiner l’existence. Je pleurai de longues heures assise par terre adossée à la porte de la chambre de mon fiancé. William refusa de m’ouvrir. Lorsqu’il décida enfin de le faire, il ne m’adressa pas la parole, pris les clés de sa voiture, passa à côté de moi et sortit de la maison.

  • Attends bébé, écoute-moi je t’en supplie. Ce n’est pas ce que tu crois mon amour, jamais je n’aurais pu te faire cela…J’ai juste besoin que tu m’écoutes s’il te plait, juste que tu m’écoutes, je vais tout t’expliquer…

William démarra sous mes yeux et sortit sans rien me dire. Je me vidais de mes larmes et ne savais vraiment plus quoi faire. Je retournai dans la maison et décidai de l’attendre. Je repris ces photos et essayai de comprendre comment Valère aurait pu me faire cela… Mon téléphone se mit à sonner avec insistance, plusieurs amis m’appelaient les uns après les autres. Au début, je ne voulus pas décrocher mais je finis par le faire en m’essuyant le visage.

  • Allo, Mariame !
  • Hey miss, mais où étais-tu ? Ça fait des heures que nous essayons de te joindre. Mon Dieu tu as regardé ton whatsapp ? Sur Facebook, partout, il y a des photos insolites de toi. Qu’est-ce que cela veut dire jeune fille ? On te voit totalement nue sur chacune d’elles.

Mon cœur fit un bond. Je coupai l’appel de suite et regarda mon whatsapp.  Je laissai tomber le téléphone et l’écran se fissura en deux. J’étais nue, bien nue sur les photos mais cette fois-ci seule. De nombreux groupes se relayaient les images et les commentaires affluaient de partout. Mon téléphone n’arrêtait de sonner. Tous les réseaux étaient en feu à cause de mes photos. Ma vie ‘arrêta cette fois-ci.

Je rappelai Mariame qui débarqua avec un groupe d’amis chez William.  Je leur demandai de m’amener loin, très loin. J’avais tellement honte et aussi honte du regard de mes mêmes amis… J’étais mal, très très mal. Les commentaires, les internautes me traitaient de salle prostituée, de fille facile, dévergondée, de pétasse pour riches… Le monde entier riait des photos du mannequin photo des grandes boites. Mon agent m’informa que mes contrats avaient purement et simplement été résiliés. Je n’avais plus rien, plus d’homme, plus de vie, plus rien. Valère avait réussi à me détruire.

Mes amis confisquèrent mon téléphone portable. Je restai chez Mariame pendant des semaines. Tout partait dans tous les sens, j’avais l’impression de toucher le fond tellement atteindre un nouveau jour me semblait difficile sinon quasi impossible. Je passais mes jours à pleurer, à penser à la plus facile manière d’en finir avec ma vie. Je n’acceptais de voir personne, mes parents encore moins, je faisais la honte de tous. Je n’osais plus mettre pied dehors de peur d’être lynchée par toutes ces femmes, mères qui voyaient en moi une fille de meurs légères, un cas social, un mauvais exemple pour leurs enfants.

Je n’avais rien fait de mal, jamais je n’aurais pu faire une pareille chose. Jamais je n’aurais accepté de poser même en sous-vêtements JAMAIS. Et voilà qu’on disait que carrément je jouais des films pornographiques. Mes amis après des enquêtes m’informèrent que le jeune homme en question était un acteur de films X résident aux USA et qu’il n’y avait aucune trace de lui nulle part. La maison qui avait servi à tout mettre en place fut vidée le jour d’après et mise en location.

Rien ni personne ne pouvait témoigner m’avoir vu y entrer avec Valère, pourtant il y avait fait rentrer sa voiture après la mienne et un gardien était bel et bien à l’entrée de l’immeuble, il avait lui aussi disparu. Mes amis demandèrent que je porte plainte mais avec qu’elles preuves ? Je n’avais aucune preuve contre mon ex, rien pour prouver son implication dans cette histoire et surtout rien pour démontrer au monde entier que toute cette histoire n’était qu’un lâche montage.

Lire aussi :   Insolite : un voleur se fait séquestrer et copieusement violer pendant 2 jours par la femme qu’il essayait de voler

En très peu de temps, je fondis totalement, je ne ressemblais plus à rien du tout, j’avais dépéri et je me cachais de moi-même, je voulais juste qu’on me laisse mourir, je ne mangeais plus, ne buvais plus.

Cela faisait des semaines que je n’avais plus de nouvelles de William, je croyais vraiment qu’il m’avait laissé tomber également. Quel homme ne l’aurait pas fait ? Voir des photos de sa fiancée, nue comme un verre dans des positions traduisant des ébats sexuels… Qui serait resté ?

Mariame ne me laissait jamais seule de peur que je ne fasse une bêtise, mais un jour je lui fis comprendre que je voulais manger des croissants et le temps d’aller me les chercher, je fis une tentative de suicide. Je me tailladai les veines assise sur les carreaux de la salle de bain. Je fus découverte par la femme de ménage qui venait m’annoncer qu’un invité voulait me voir. Je fus amenée à l’hôpital et sauvée de justesse.

A mon réveil, il était assis là, juste à côté de mon lit, tête baissée. J’eus d’abord du mal à le reconnaître car aveuglée par la lumière du jour mais lorsque je pus enfin l’identifier, je le reconnus de suite. William était là, calmement assise lisant un bouquin, il avait l’air fatigué. Je bougeai et il leva la tête. La première chose qu’il me dite fut :

  • Tu voulais m’abandonner c’est cela ?

Sa voix était si douce et calme que je fondis en larmes. Je ne croyais pas qu’il soit là avec moi alors qu’il avait toutes les raisons de partir. Je pleurais ne sachant quoi répondre. C’était vraiment un miracle qu’il soit venu après tout le mal que je lui avais fait. Il resta avec moi toute la nuit et le lendemain matin il m’informa qu’il avait donné sa démission au travail.

  • Pourquoi as-tu fait une pareille chose ? Ce travail tu l’aimais plus que tout.
  • Mais non, ce n’est qu’un travail et ma fiancée a besoin de moi. Je l’aime elle plus que tout au monde et présentement elle est la priorité dans ma vie.
  • Ça veut dire que tu me crois ? Tu me crois n’est-ce pas ?
  • J’ai eu mal c’est vrai, très mal parce que voir ainsi les images de ma fiancée circuler sur internet et lire les commentaires… Mais je suis mieux placé pour ne pas te juger parce que je te connais suffisamment et je sais à quel point tu es pudique. Il y a certaines choses que jamais tu n’aurais faites même sous la menace alors oui je crois en toi et je te crois ma puce. Ensemble on va surmonter cette étape et passer à autre chose. Mais je t’en ai plus voulu parce que tu ne m’avais pas dit où tu allais ce soir-là, j’aurais pu t’empêcher d’y aller et nous n’en serions pas là… Bref. Le mal est déjà fait, guéris et rentrons à la maison tu veux bien ? ET ne recommence plus jamais cette bêtise, nous avons une vie à construire ensemble. Tout ceci m’a longuement fait réfléchir et je crois qu’il était temps que nous lancions tous deux nos activités et fassions face au monde entier.

Durant tout son discours, je ressentais l’effet de la pression se dissiper en moi. L’avoir à côté, l’entendre, malgré sa douleur il voulait être là pour moi. Certes nous n’avions pas de preuves contre Valère mais nous étions enfin unis face à ce drame et pour moi c’était vraiment une nouvelle vie.

Supprimer les images fut encore plus rude. William pris des professionnels en France pour traquer chacune d’elles mais toutes ne disparurent pas de suite. Il eut à dépenser énormément pour cela. Mes amis me proposèrent de faire une sortie médiatique mais je refusai et William aussi. Deux mois après, nous décolèrent pour l’Europe ensemble, main dans la main.

Une nouvelle vie commençait ainsi pour nous. Certes elle n’allait pas être facile ni évidente mais nous le voulions tous deux et ensemble. William trouva un nouveau travail bien rémunéré. Je restai un moment à la maison pour retrouver mes esprits, loin des journalistes et des médias. Je choisis de m’effacer de la scène publique pour quelques temps avant de revenir. Mes amis m’informèrent que toutes les campagnes sur lesquelles j’étais avaient été remplacées par de nouvelles. C’était prévisible de toute façon. Je n’eus pas de nouvelle de Valère. Ses numéros à un moment donné avaient cessé de fonctionner, il avait dû les changer.

Tous les jours je prie pour que Dieu se souvienne de lui et lui fasse payer pour le mal qu’il m’a fait. Je sais que tôt ou tard je le retrouverai et il répondra d’une manière ou d’une autre de son acte.

Pour le moment, je m’occupe de mon époux William et de notre fille à naître. J’ai peut-être été sauvée de justesse mais j’ai la ferme conviction que Dieu n’a pas dit son dernier mot.

Recueilli et publié par Amé Océane CODJIA

 

Comment avez-vous trouvé cette histoire ? Laissez-nous vos avis en commentaires.

Restez connectés, une nouvelle histoire arrive la semaine prochaine! 


Quelle est ta réaction?

Gnadoe ne pourra vivre que grâce à ses lecteurs et à ses abonnés. Vous êtes au cœur du projet, aidez –nous à le faire grandir. Nous avons beaucoup d’autres idées en tête pour faire rayonner ce media.
Votre soutien nous permettra de porter plus haut nos ambitions.

Nous soutenir

20 Commentaires

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

  1. Hum!!! Parfois tu lis les vécus des gens et tu crois être en train de regarder un film. Hum!! C’est clair que Dieu lui fera payer son acte ignoble. Heureusement que son homme était là pour la sortir de ce gouffre.

  2. C’est quoi cette méchanceté là? En tout cas, ma chérie cet homme est ton époux et âme soeur. Pour qu’un homme accepte seulement que sa femme ou copine l’ait trompé c’est très difficile. Dieu agira pour ce bourreau là

  3. Morale de l’histoire:ne jamais,alors la jamais,au grand jamais:sortir avec un ex,diner avec un ex,aller chez un ex,etre confine avec un ex,avoir quelque chose a traiter avec un ex,en gros, ne jamais avoir affaire avec un ex Un ex reste un ex ,un point,un trait

  4. J aime.bien.les histoire un peu dramatique sa donne envi de lire mais cette histoire ma laisser sans mot jst ke ce valere soit foudroller par dame nature et ke leternel te vienne en.aide tout le tmps car il faut du tmps pour guerrir

  5. Vraiment je me croyais aussi dans un film, j’imagine ta douleur en cette période difficile, mais Dieu n’abandonne jamais les siens, heureux accouchement à toi ma belle et bon ménage

  6. Cette histoire me conforte dans ma position un EX est un EX , plus rien plus de contact, COUPÉ LES PONTS, numéro de téléphone oh, whatapp oh, Facebook oh, Amis oh on coupe les ponts. Ne JAMAIS faire ami ami avec son ex ou son entourage, je suis de celle qui sont RADICALE amitié avec son EX n’existe pas POUHIIIIIN.