À cause du Coronavirus et du quasi-confinement auquel fait face le Togo, plusieurs personnes par mesure de sécurité et de prudence, préfèrent rester chez eux ou évitent de prendre les Taxi-Moto. De ce fait, les chiffres d’affaires de nos Zémidjan sont revus à la baisse.
Les conducteurs d’Olé ne sont pas épargnés par cette baisse de leur clientèle. Malheureusement, contrairement aux Zmans habituels (qui travaillent à leur propre compte), ceux d’Olé ont signé un contrat avec la société de transport « Olé-Togo » les obligeant à verser 2000 Francs CFA comme bénéfices journaliers.
Ainsi, malgré la baisse de la clientèle à cause du Coronavirus, il leur est selon les infoormations receuillies par TogoBreaking News toujours demandé de verser les 2000 francs journaliers. Les conducteurs d’Olé se sont donc révoltés contre ce qui semble être une injustice. Un conducteur reconnaît qu’il « Il est difficile de réaliser le bénéfice habituel qui s’élève à 2000 FCFA. On a proposé de ramener un bénéfice de 2000 à 1000 fcfa/jour en attendant que la situation reviennent à la normale, mais ils [les responsables d’Olé] ne veulent rien comprendre ». Mécontents, ces derniers (les conducteurs d’Olé) n’ont pas hésité à se faire entendre par les responsables de la société à travers une manifestation à leur siège.
Notons qu’en-dehors de « la revue à la baisse des bénéfices exigés pour palier la crise sanitaire actuelle, les employés exigent également une demi-journée la journée du samedi et la mise en place d’un syndicat, car ils se sentent « exploités ». Ils réclament de même une assistance en cas d’accident de circulation, leurs vidanges aux frais de l’entreprise… » Comme le soulignent nos confrères de TogobreakingNews.
C’est donc un véritable cri de détresse que les conducteurs des moto-taxis de la société Olé lancent aux autorités togolaises afin qu’elles se penchent sur leur situation.
Nous espérons vivement qu’une solution sera trouvée.
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