Cette pandémie du coronavirus n’épargne personne. Les citoyens du Togo vivant de par le monde sont aussi sous l’emprise du virus et leurs vies quotidiennes sont malheureusement touchées. Ne pouvant plus mener aucune activité, ces togolais se retrouvent sans économies et crient à l’aide.
Les ressortissants les plus affectés sont ceux qui vivent au Ghana, le pays voisin du Togo.
Durement frappés par les conséquences économiques liées au Coronavirus, seule la terre de leurs aïeux, le Togo peut leur venir en aide et les sauver de la misère.
Ces togolais vivant au pays de Kwame Nkrumah demandent à ce que l’État togolais puisse se souvenir d’eux et leur faire profiter du programme d’aide Universelle dénommé NOVISSI qui consiste à faire des transferts monétaires à ceux qui sont vulnérables face à cette crise. Pour ce faire, il va falloir que le gouvernement togolais les rapatrie.
« Au nom de mes concitoyens du Ghana, je vous prie de bien vouloir venir à notre secours. La pandémie nous oblige à nous confiner et à cause de ceci, nous ne travaillons plus. Le peu que nous avons est déjà fini. S’il vous plaît aidez-nous en tant que vos enfants », a écrit un Togolais vivant à Accra sur la page ‘’Facebook de l’Ambassade du Togo au Ghana.
La plupart de ces personnes vivant au Ghana sont des jeunes en apprentissage ou exerçant de petits jobs. Ils sont ainsi privés de leurs activités génératrices de revenus.
« La famine peut tuer nos compatriotes plus que le Coronavirus. Nous sommes ici et nous nous débrouillons. Comme nous sommes en confinement, nous ne pouvons plus sortir pour travailler. Ça fait déjà plus de trois (3) semaines déjà que nous sommes à la maison. Nous n’avons pas des moyens pour entrer dans notre pays. Que le gouvernement nous aide à retourner au pays. Aidez-nous, s’il vous plaît », écrit un autre citoyen.
Le gouvernement togolais entendra-t-il les cris de ses citoyens vivant en terre étrangère ? il est bien vrai que la situation n’est mieux ailleurs et qu’actuellement, le Togo aussi est touché économiquement. “Quand il y en a pour un, il y en a pour deux“ dit-on.
Nous compatissons avec nos citoyens vivant à l’étranger et nous espérons qu’ils tiendront le coup.
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