Dans un récent Conseil des ministres au Togo, le Président Faure Gnassingbé a pris des mesures décisives pour l’organisation des prochaines élections régionales et législatives.
Ces directives font suite à une communication du ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires, le Colonel Hodabalo Awaté, concernant les conclusions d’un audit du fichier électoral de 2023 par des experts de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).
Les directives du Président togolais Faure Gnassingbé
Lors de la réunion ministérielle du samedi 25 novembre 2023, le Président de la république togolaise a instruit le gouvernement de prendre toutes les mesures nécessaires pour organiser les prochaines élections au plus tard à la fin du premier trimestre de l’année 2024.
Cette directive intervient dans le contexte de défis sécuritaires persistants au Togo, et le Président vise à garantir la sécurité de tous les acteurs impliqués, y compris les candidats, les électeurs et les citoyens, sur l’ensemble du territoire national.
Audit du fichier électoral
Le ministre Awaté a présenté les conclusions de l’audit externe du fichier électoral de 2023 réalisé par une équipe d’experts de l’Organisation Internationale de la Francophonie.
L’audit, effectué du 20 au 27 octobre 2023, a établi que le fichier électoral, comprenant 4 203 711 électeurs inscrits (dont 2 262 396 femmes, soit 53,82%, et 1 941 315 hommes, soit 46,18%), est « suffisamment fiable pour permettre la tenue des prochaines élections régionales et législatives dans des conditions de confiance« .
Statistiques électorales
Le ministre a souligné que la proportion d’électeurs inscrits au fichier représente 51,9% de la population togolaise dénombrée par le Recensement général de la population et de l’habitat de 2022 (RGPH5). Ces statistiques démontrent une représentation équilibrée entre les sexes et une participation significative de la population au processus électoral.
Proposition d’un chronogramme
À la lumière de la fiabilité du fichier électoral, le gouvernement togolais a indiqué que la prochaine étape incombe à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), qui devra proposer un chronogramme détaillé pour l’organisation des élections régionales et législatives. Cette proposition devra tenir compte des délais fixés par le Président et des impératifs de sécurité.
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