Togo : Les femmes ne doivent plus accoucher par terre


Togo : Les femmes ne doivent plus accoucher par terre

Il y a de cela quelques semaines, suite à des enquêtes menées dans des hôpitaux publiques du Togo, l’organisation de défense et de promotion des droits humains, Amnesty International, a sorti un communiqué détaillant les conditions déplorables dans lesquelles les femmes togolaises accouchent.

À la suite de ce communiqué qui a fait couler beaucoup d’encres et de salives, l’ONG passe à l’action et émet une pétition en demandant aux gens d’envoyer des courriels au Ministre de la Santé du Togo, M. Moustapha MIJIYAWA, pour exiger la garantie du droit à la santé maternelle au Togo.

Togo : Les femmes ne doivent plus accoucher par terre

Exigeons la dignité : ensemble, agissons pour la garantie du droit à la santé maternelle au Togo

Des manquements en dépit d’initiatives en cours

Les autorités togolaises ont pris des initiatives pour rendre plus abordables les soins de santé maternelle, mais il est essentiel qu’elles mettent en place de nouvelles mesures pour que les femmes enceintes puissent accoucher de façon digne dans des établissements où elles recevront une aide et des soins appropriés.

”J’avais des douleurs atroces, mais on m’a demandé de descendre de la table, car j’étais seulement à 4 cm. Elle m’a renvoyé à la salle de travail.” Une patiente

Togo : Les femmes ne doivent plus accoucher par terre

Selon l’UNICEF, au Togo, le taux de mortalité infantile est de 43 décès pour 1 000 enfants nés vivants, et le taux de mortalité néonatale, qui concerne les nourrissons morts avant d’avoir atteint l’âge de 28 jours, est de 24 décès pour 1 000 enfants nés vivants.

“J’ai senti que la tête du bébé sortait et j’ai commencé à marcher pour aller vers la salle d’accouchement. Je suis tombée en y retournant alors que la tête sortait. J’avais déjà commencé à accoucher à même le sol. La sage-femme est venue pour m’aider à la fin. Un médecin est venu et a dit que l’enfant n’allait pas bien et nous a orientés vers le service pédiatrique, l’enfant est décédé par la suite.” témoigne Francine (une patiente) après avoir perdu son bébé juste après son accouchement.

Un manque de ressources à tous les niveaux

Lire aussi :   Togo : Une institution de microfinance recrute

Tous les services de maternité visités par Amnesty International manquaient d’équipements de base nécessaires et de personnel suffisant pour recevoir les patientes et assurer les soins.

« Nous sommes débordées, nous ne pouvons pas donner le meilleur de nous-mêmes, cela se répercute sur les patientes, nous ne les accueillons pas correctement et nous pouvons faire des erreurs dans notre travail » une sage-femme

Le manque d’équipements et de personnel nuisent également à la qualité des soins dispensés aux patientes pendant les consultations prénatales et l’accouchement.

Envoyez un courriel au ministre de la santé Moustapha MIJIYAWA pour exiger la garantie du droit à la santé maternelle au Togo.

Cliquez ici pour signer la pétition.

Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à le partager autour de vous. N’oubliez également pas, de vous abonner à nos comptes sociaux, pour ne rater aucune information.


Quelle est ta réaction?

Gnadoe ne pourra vivre que grâce à ses lecteurs et à ses abonnés. Vous êtes au cœur du projet, aidez –nous à le faire grandir. Nous avons beaucoup d’autres idées en tête pour faire rayonner ce media.
Votre soutien nous permettra de porter plus haut nos ambitions.

Nous soutenir

2 Commentaires

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.