Togo : Qu’est ce qui se passe entre les villageois et les gendarmes dans la préfecture d’Anié ?


Togo : Qu’est ce qui se passe entre les villageois et les gendarmes dans la préfecture d’Anié ?
Togo : Qu’est ce qui se passe entre les villageois et les gendarmes dans la préfecture d’Anié ?

Au Togo, un affrontement a eu lieu dans un village de la préfecture d’Anié, faisant un mort et quelques blessés ; d’après un communiqué du ministère de la sécurité et de la protection civile. Mais que s’est-il réellement passé ? Quel est le nœud du problème ? Pourquoi les Togolais s’affrontent violemment entre eux, au point d’envoyer des âmes dans l’au-delà ? On en parle.

L’Affrontement a commencé lorsque certains habitants, dudit village, ont commencé par se plaindre d’un Peuhl qui selon les dires aurait laissé son troupeau de bœuf détruire certains champs.

 Les règlements de compte n’ont pas été faite à l’amiable, quand bien même certains l’auraient voulu. L’employeur du Peuhl a donc saisi la gendarmerie à propos de l’affaire, lorsque les personnes indignées par le comportement des bœufs commençaient par renvoyer le Peuhl du village. Les deux parties ont été convoquées à la gendarmerie, mais, la partie mise en cause (les villageois qui veulent chasser le Peuhl) ont refusé de comparaitre.

« C’est alors que le commandant a envoyé sur place deux gendarmes pour comprendre les motivations de ce refus de comparaître. Une fois arrivée dans le village de Tchakpalakopé, les deux agents de la gendarmerie ont été pris à partie et molestés par les habitants, qui ont déchiré leur uniforme, retiré leurs portables et cassé leurs motos », explique le communiqué.

La version officielle stipule que le commandant s’est déplacé lui-même sur le terrain, accompagné d’une équipe composée de gendarmes, afin de faire revenir le calme.

Lire aussi :   Togo : le duo Toofan invite ses fans pour boucler l’année 2019.

À l’aide de coupe-coupe, de gourdins…, surtout renforcés par une partie des habitants du village voisin de Palakoko, les villageois de Tchakpalakopé chassent les agents des forces de l’ordre. Les gendarmes ripostent  en faisant usage de grenades lacrymogènes suivis de tirs de sommation.

« Malheureusement, cet incident a occasionné des blessés graves dont cinq du côté des gendarmes et un par balle du côté des paysans. Ce dernier succombera plus tard des suites de ses blessures après son évacuation au Centre hospitalier préfectoral », poursuit la note du Général Yark.

Voilà comment un troupeau de bœuf a orchestré des violences (qui ont conduit à un mort et plusieurs blessés) entre les forces de l’ordre et les villageois de Tchakpalakopé, dans la préfecture d’Anié. Qu’est ce qui ne va pas dans cette affaire selon vous ?


Quelle est ta réaction?

Gnadoe ne pourra vivre que grâce à ses lecteurs et à ses abonnés. Vous êtes au cœur du projet, aidez –nous à le faire grandir. Nous avons beaucoup d’autres idées en tête pour faire rayonner ce media.
Votre soutien nous permettra de porter plus haut nos ambitions.

Nous soutenir

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

  1. C’est un coup dure pour les habitants cultivateurs et les éleveurs dans mon village au sud Togo (nord est de la préfecture de l’Ave où les femmes n’ont pas de voix.
    Pour les deux saisons de cultures de l’année 2019, les pauvres femmes n’ont récolté que les traces des boeufs après avoir détruits.
    Mais à qui parler…