En amorçant un atterrissage, un pilote effectue une série de manœuvres afin de parvenir à poser l’avion sur la piste en toute sécurité. Dans certains cas, l’atterrissage ne se déroule pas comme prévu, poussant le pilote à agir rapidement en fonction de chaque situation.
L’atterrissage est l’une des phases les plus critiques d’un vol. Mais si toutes les conditions sont réunies, le commandant de bord pose son avion calmement et sans aucune difficulté. Il commence par descendre sur une pente finale stabilisée à la vitesse d’atterrissage.
En se rapprochant du sol, le pilote affecte l’arrondi en cabrant son appareil pour réduire la pente de descente et venir tangenter le sol. En même temps, il réduit complètement la puissance des moteurs, ce qui décroit la vitesse de l’avion, et réduit doucement la portance.
Juste avant le toucher de roues, le commandant de bord relève le nez de l’avion pour permettre au train d’atterrissage principal de prendre contact en premier avec le sol. Ensuite, il entame la phase de décélération qui permet de réduire la vitesse sur la piste avant de dégager vers le parking.
Atterrissage très compliqué d’un avion de Turkish Airlines à l’aéroport de Lisbonne
Ceci en temps normal. Mais si l’approche n’est pas stable, le pilote doit agir en fonction de chaque cas, car les conditions pouvant rendre un atterrissage difficile sont imprévisibles. La plupart des difficultés interviennent au moment du toucher de roues.
Lorsque le pilote relève le nez de l’avion pour que le train d’atterrissage principal prenne contact avec le sol en premier, la manœuvre doit être effectuée avec précision. En le relevant un peu trop, la queue de l’appareil risque de percuter le sol.
Le cas échéant, l’avion et ses occupants encourent plusieurs risques, dont une sortie de piste éventuellement fatale. Le cas du nez trop élevé s’est récemment produit à l’aéroport de Lisbonne au Portugal lors de l’atterrissage d’un Airbus de la compagnie aérienne Turkish Airlines.
Dans la vidéo de l’atterrissage partagée sur Facebook, on peut clairement voir que le pilote avait relevé un peu trop le nez de son avion. Et pour éviter un impact de la queue sur le tarmac, il a vite relevé son avion et a retardé l’atterrissage.
« Le pilote aurait dû remettre les gaz », mais il a décidé de maintenir son approche
À ce moment précis, on aurait cru qu’il allait remettre les gaz et interrompre son atterrissage, comme l’aurait fait n’importe quel autre pilote. Mais le pilote de la compagnie aérienne Turkish Airlines a agi autrement et a décidé de maintenir son approche finale.
Il a en effet survolé une bonne partie de la piste, avant de faire une autre tentative. La seconde tentative d’atterrissage a eu lieu avec succès, mais pas sans difficultés. D’ailleurs, l’avion a atterri bien au-delà de la zone de toucher de roues de la piste.
Dans les commentaires, plusieurs passionnés d’avions ont estimé qu’une remise de gaz était la meilleure option. « L’interruption d’atterrissage était la meilleure solution, mais le dernier mot revient au pilote », a écrit l’un d’entre eux.
Un autre a fait remarquer que « l’atterrissage a eu lieu en dehors de la zone de toucher de roues. Le pilote aurait dû remettre les gaz ». L’un des intervenants en commentaires a salué « les prouesses de ce commandant de bord », malgré le risque qu’il a pris en maintenant l’approche.
Regardez la vidéo ici.
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