Le Collectif des organisations de la société civile pour la justice aux victimes des violences basées sur le genre au Togo (COSC-J2VBG) se mobilise vigoureusement dans l’affaire tragique de « Josiane », cette petite fille âgée d’environ 9 ans a perdu la vie suite à un v!ol d’une extrême violence.
Le Collectif COSC-J2VBG lance « SOS Affaire Josiane »
Ce drame a eu lieu à Agoemè-Anomé, et l’auteur de cet acte abominable n’est autre qu’un homme de 47 ans. Face à cette situation inhumaine et barbare, le COSC-J2VBG condamne fermement ce décès.
« Cet acte ignoble, bien que ses détails restent encore flous, a suscité une vague d’émotion et d’indignation tant dans l’opinion publique que parmi les organisations de la société civile », déclare le collectif.
Dans une volonté de transparence, plusieurs organisations de la société civile se sont spontanément rapprochées de la famille de la victime afin d’obtenir des informations précises. Le 17 juin dernier, cinq de ces organisations ont entrepris des démarches en ce sens.
« Les échanges avec la famille paternelle confirment sans équivoque l’hypothèse du v!ol en tant que cause du décès de la fillette, qui, étant mineure, est une personne particulièrement vulnérable au sens de l’article 215 du code pénal », soulignent ces organisations.
Par ailleurs, il est allégué que l’auteur du v!ol a également exercé des actes de torture et de barbarie, tels que définis par l’article 216 du code pénal.
« La violence infligée ne pouvait que conduire inévitablement à la mort de sa victime », affirme le collectif avec conviction.
Cette affaire choquante jette une lumière crue sur les violences basées sur le genre qui persistent dans notre société. Le COSC-J2VBG appelle à une mobilisation collective pour que justice soit rendue et que de telles atrocités ne restent pas impunies.
La mémoire de Josiane, cette jeune vie tragiquement interrompue, doit être honorée par des actions concrètes visant à prévenir et à combattre ces violences intolérables. Les voix de la société civile se lèvent pour exiger que les responsables soient traduits en justice et que des mesures de protection accrues soient mises en place pour préserver la sécurité des enfants et des individus vulnérables.
Le COSC-J2VBG appelle également à une prise de conscience collective et à une remise en question des normes sociales qui perpétuent ces violences. Il est impératif de créer un environnement sûr et égalitaire pour tous, où les droits fondamentaux de chaque individu sont respectés et protégés.
Ensemble, nous devons nous engager à mettre fin à ces violences insupportables et à construire un avenir où chaque enfant et chaque membre de notre société puisse grandir et s’épanouir sans craindre d’être victime de tels actes abominables.
Pour rappel, le collectif COSC-J2VBG est composé d’environ 28 organisations dont WANEP-Togo, Plan International, GF2D, CACIT, AIMES-AFRIQUE, ATBEF, CAFE ou encore Cœur Solidaire.
Avec TBN
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