Le Togo fait face à une situation choquante qui a conduit à des mesures drastiques prises par les autorités pour prévenir les relations s3xuelles inappropriées entre les enseignants et leurs élèves.

Exclusion d’un enseignant qui a enceinté une élève
Récemment, un enseignant spécialisé en Histoire-Géographie a appris cette leçon à ses dépens, étant exclu par la Directrice régionale de l’éducation (DRE) Maritime pour avoir mis enceinte l’une de ses élèves.
Dans une note de service officielle adressée à tous les chefs d’établissement et aux chefs d’inspection de la région, la Direction régionale de l’éducation Maritime a révélé les détails de cette affaire scandaleuse.
L’enseignant concerné exerçait ses fonctions au sein du complexe scolaire « LE BON« , relevant de l’inspection d’enseignement secondaire général Aného (IESG Aného). Il a été reconnu coupable d’avoir entretenu des relations s3xuelles avec une élève.
Adjoa Nono Gbegbe, la Directrice régionale de l’éducation Maritime, a déclaré que l’enseignant incriminé avait admis être le père de l’enfant de l’élève en question. Dans cette optique, elle a demandé à tous les chefs d’établissement de la région, quel que soit leur niveau d’enseignement, de prendre toutes les mesures nécessaires pour que cet individu ne puisse plus être recruté en tant qu’enseignant dans aucun établissement.
Il est également attendu des parents d’élèves qu’ils contribuent à la diffusion de cette décision d’exclusion à grande échelle, afin que tout le monde en soit informé.
Les enseignants sont mis en garde
Selon Mme Gbegbe, des séances de sensibilisation ont été organisées dans tous les établissements de la région pour informer sur la loi N°2022-020 du 2 décembre 2022, qui vise à protéger les apprenants contre les violences à caractère sexuel.
Les enseignants doivent désormais être conscients que les relations sexuelles avec un élève sont strictement interdites, et que les auteurs de tels actes seront sévèrement sanctionnés. En vertu de l’article 19 de la loi en question, « quiconque met enceinte une apprenante régulièrement inscrite dans un établissement d’enseignement ou dans un centre d’apprentissage ou de formation professionnelle encourt une peine d’emprisonnement d’un an à cinq ans, ainsi qu’une amende allant d’un million à cinq millions de francs CFA ».
Par ailleurs, les dispositions de cette loi précisent que la peine peut être doublée si l’auteur de la grossesse abuse de l’autorité que lui confèrent ses fonctions.
Cependant, il convient de noter que ces dispositions ne s’appliquent pas si, au moment de la conception, l’apprenante a atteint l’âge de la majorité légale.
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