L’Afrique du Sud pouvait se vanter d’être le seul pays d’Afrique à être doté d‘un super calculateur, mais récemment, elle s’est faite couper l’herbe sous le pied par un pays dont on ne s’attendait pas vraiment à voir se doter d’un tel engin intelligent.
Superordinateur conçu pour atteindre de hautes performances, en termes de vitesse de calcul ; il a été installé vendredi dernier sur le campus de Bingerville, précisément dans les locaux du Centre national de calcul de Côte d’Ivoire.
Eh bien si la terre du Café/Cacao, a pu s’offrir ce joujou utilisé dans divers domaines scientifiques, c’est grâce au prêt financé par la direction générale du trésor français. Selon les propos reçus par le responsable du pôle développement durable du Centre national de calcul du pays, le nommé Souleymane Konaté, la machine servira dans les secteurs suivants : biologie moléculaire, l’agriculture ou encore de la climatologie. « Les problèmes d’environnement sont des problèmes de plus en plus complexes et qui génèrent beaucoup de données. Donc pour pouvoir comprendre ces problèmes et analyser ces données, on a besoin d’une puissance de calcul et d’une puissance de simulation, parce que les problèmes environnementaux sont très difficilement réversibles donc la prédiction est la meilleure des solutions. »
Il faut savoir qu’un tel outil, explique Florent Adiamonon, responsable des opérations chez Atos (l’entreprise qui l’a fourni), est capable de faire « plus de 10 000 fois un ordinateur de bureau. Et donc ce qu’un ordinateur de bureau peut faire, on peut le faire 10000 fois dans le même laps de temps. Donc avec un supercalculateur on peut simuler, on peut modeler, on peut aussi faire du codage et cela à grande échelle et traiter de grandes données sur un temps record ».
Avec une telle acquisition, la Côte d’Ivoire prend de l’avance sur la révolution numérique qui envahit notre continent !
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