Les autorités zambiennes auraient interdit temporairement la production et la vente d’une boisson énergisante qui aurait provoqué une érection extrême chez les hommes pendant au moins six bonnes heures.
Un homme d’Ouganda a consommé une boisson fabriquée par l’entreprise Revin Zambia et a par la suite souffert d’une transpiration abondante et d’une érection douloureuse qui a duré six heures entières.
Selon la BBC, la National Drug Authority (NDA) ougandaise a testé le contenu de la boisson et a déterminé un élément appelé citrate de sildénafil utilisé pour traiter les dysfonctionnements érectiles.
Le directeur général de Revin, Vikas Kapoor, a toutefois contesté la conclusion de la NDA, affirmant qu’il n’y avait pas de citrate de sildénafil dans ladite boisson.
Entre-temps, les autorités zambiennes ont ouvert une enquête plus approfondie sur cette affaire.
Dans une déclaration les autorités ougandaises ont affirmés que: « Des agents des trois institutions sont sur place pour prélever des échantillons des matières premières et du produit fini en vue de tests analytiques qui permettront de déterminer si les allégations sont vraies.
Les résultats de cette enquête seront communiqués au public dès que les résultats seront publiés. »
Entre-temps, les employés de la société Revin Zambia risquent de perdre leur emploi si les résultats des enquêtes venaient statuer sur l’interdiction temporaire du produit.
Un représentant des employés lésés, Josam Mwale, aurait affirmé que : « Les produits de cette société, selon les données disponibles, ont fait l’objet de contrôles de validité et de fiabilité, évalués par une société internationale. Cette boisson santé existe depuis un an et est largement consommée par les Zambiens et d’autres personnes dans les pays où elle est exportée.
« Nous produisons également d’autres boissons à base d’aloe vera naturel, le Nketu naturel et le Tangawizi. En fait, le Bureau des normes de Zambie a certifié ce produit, ce qui signifie qu’il répondait à toutes les normes requises pour la consommation avant d’être mis en rayon.
Et pour tout produit destiné à l’exportation, nous croyons que plusieurs mesures sont prises pour dédouaner les marchandises pour le marché d’exportation. Alors, où les choses ont-elles mal tourné en Ouganda ? s’interroge-t-il.
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