L’église Notre-Dame-de-Franchepré, située à Joeuf en Meurthe-et-Moselle (France), est au cœur d’une polémique depuis l’annonce de sa mise en vente par le diocèse de Nancy-Toul. Cet édifice historique, construit au début du XXe siècle pour les ouvriers de la commune, n’accueille plus de célébrations religieuses depuis plusieurs années en raison d’un manque de fidèles.
Face aux coûts d’entretien élevés et à la baisse de la fréquentation des lieux de culte, le diocèse a pris la décision de désacraliser l’église et de la vendre. Une décision qui passe mal au sein de la communauté locale, profondément attachée à ce symbole du patrimoine local.
La communauté locale en colère face à la décision du diocèse de vendre l’église
Roger Martinis, président du Cercle pour la promotion de l’histoire de Joeuf, exprime ses inquiétudes concernant l’avenir de cet édifice emblématique. Selon lui, une vente pourrait nuire à l’identité de la commune, si l’église est cédée sans discernement. Cette crainte est partagée par de nombreux habitants, qui voient dans la vente une perte patrimoniale importante.
Pour protester, une pétition a été lancée par une habitante de Joeuf et a déjà recueilli plus de 800 signatures, témoignant de la volonté des citoyens de préserver leur patrimoine. La municipalité, quant à elle, s’est déclarée prête à reprendre la gestion de l’église si celle-ci pouvait être acquise pour un euro symbolique. Le maire, André Corzani, propose de transformer l’église en un lieu culturel, permettant ainsi de conserver son histoire tout en lui donnant une nouvelle vocation.
Cette situation n’est pas sans rappeler une précédente mobilisation dans les années 2000, lorsque la commune avait réussi à rassembler des fonds pour rénover l’église. Cependant, la mise en vente actuelle pose la question de la durabilité des efforts précédents pour sauvegarder ce monument.
Le sort de Notre-Dame-de-Franchepré reste incertain, mais la mobilisation des habitants et de la municipalité montre clairement l’attachement à cet édifice, et le désir de préserver une partie de l’histoire de Joeuf.
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