Dans un monde où la violence domestique est en hausse, les femmes sont celles qui en payent le prix. Une nouvelle tragédie a frappé, laissant tout le monde perplexe. Il y a de cela quelques semaines, c’était au Nigéria avec la mort du chantre Osinaschi, mais cette fois-ci c’est en RDC.
À Goma, en République démocratique du Congo, une nouvelle victime vient d’être signalée. Il s’agit de Mme Iyanda Alice, une femme au foyer dévouée qui est très impliquée dans sa vie conjugale. Mariée et mère de 3 enfants, elle attend un nouveau bébé et son mari décidera de son sort. Son séjour sur Terre fut brusquement interrompu lors d’une querelle avec son mari.
Selon certains témoignages, la jeune maman a été violemment battue par son mari. Le matin, il l’a ignorée et est allé travailler, la laissant au lit, en mauvaise santé. C’est dans la journée que ses enfants, craignant l’état de leur maman, alertent les voisins. Malheureusement, après les bastonnades, elle a cédé avant d’atteindre les urgences. L’assassin présumé était terrifié et reste introuvable. Une recherche active a été lancée contre lui afin qu’il puisse répondre de ses actes.
Les femmes congolaises s’indignent
Le drame a déclenché une énorme vague d’indignation. Des femmes en colère ont collé la tragédie à l’incapacité du gouvernement à intervenir en leur nom. Pour elles, le système politique congolais ne prend pas vraiment en compte les femmes victimes d’atrocités par leurs maris.
Notre société, y compris le système judiciaire, a normalisé la violence domestique. Ce crime odieux a été relativisé alors que plusieurs hommes occupant des postes de direction ont battu leurs épouses. Il est nécessaire de séparer la violence domestique en tant que crime.
La Fondation Florence-Beckwarmie « FLOBE », spécialisée dans la lutte contre les violences conjugales et la protection des femmes, s’engage à suivre personnellement cette affaire en mémoire de cette femme courageuse.
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