Yark Damehane : « Ne soyez pas surpris si on vient vous demander les papiers qui vous autorisent à faire le forage »


Yark Damehane : "Ne soyez pas surpris si on vient vous demander les papiers qui vous autorisent à faire le forage"

Le Général Yark Damehane, ministre d’État, ministre de l’Eau et de l’hydraulique villageoise, a récemment annoncé des mesures visant à réguler les forages au Togo, en réponse à l’augmentation spectaculaire du nombre de forages dans la région du Grand Lomé.

Cette décision est motivée par le souci de contrôler à la fois la quantité de forages et la qualité de l’eau disponible pour la population togolaise.

Yark Damehane : "Ne soyez pas surpris si on vient vous demander les papiers qui vous autorisent à faire le forage"

Le Général Yark Damehane annonce la mise en place d’une police de l’eau

L’expansion rapide des forages a suscité des débats passionnés sur la qualité de l’eau. Ainsi, le ministre Yark Damehane prévoit la création d’une police de l’eau qui sera chargée de vérifier les autorisations nécessaires pour effectuer des forages. Le ministre a déclaré : « Ne soyez pas surpris si on vient vous demander les papiers qui vous autorisent à faire le forage. »

Les inquiétudes concernant les forages excessifs sont justifiées, car ils peuvent entraîner une surexploitation des nappes phréatiques, entraînant une baisse du niveau de la nappe et la possibilité de salinisation de l’eau. Ces conséquences pourraient avoir un impact dévastateur sur l’environnement local et menacer la disponibilité future de l’eau.

En plus de contrôler le nombre de forages, le ministre Yark Damehane insiste sur la nécessité d’une gestion adéquate de ces installations. L’entretien et la surveillance des forages sont essentiels pour éviter toute contamination ou détérioration de la qualité de l’eau.

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Le Togo dispose de ressources en eau abondantes, mais la gestion de l’eau dans la région du Grand Lomé présente des défis majeurs tels que la surexploitation, la pollution et le manque de services d’eau potable et d’assainissement adéquats.

Cependant, grâce au financement du projet PASH-MUT à hauteur de plus de 100 millions de dollars par la Banque mondiale, des solutions devraient être mises en place pour résoudre ces problèmes et étendre l’accès à l’eau potable dans la région du Grand Lomé.

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