Aujourd’hui 11 mai 2022, déjà 41 ans que l’icône, la référence en terme de reggae, Bob Marley nous a quitté. Chaque 11 mai, le monde entier le célèbre ne serait que par une petite pensée à son égard. Il est bien la preuve qu’un artiste ne meurt pas. Bob Marley demeure encré dans nos mémoires, il a marqué et continue d’influencer des générations de par sa musique.
Ne vis pas pour que ta présence se remarque, mais vis pour que ton absence se remarque
Cette citation vient de Bob Marley. Sa disparition est bien le reflet de son message.
gnadoemedia.com vous propose comme menu de ce soir, 05 bon morceau de Bob Marley à déguster aujourd’hui pour commémorer cette magnifique journée.
1) Simmer Down (1964)
Après l’échec de son premier disque – Judge Not – enregistré en solo en 1962 alors qu’il n’a que 16 ans, Bob Marley décide de former un groupe. Avec son voisin Neville Livingston, il recrute Winston McIntosh pour devenir The Teenagers. A la suite d’une réflexion, selon laquelle ils viennent « d’un coin où l’on se plaint tout le temps », ils deviennent les Wailers (« pleurnichards » en français, ndlr). A l’été 64, le groupe enregistre Simmer Down qui devient très vite un succès en Jamaïque et lance la carrière des Wailers.
2) One Love (1965)
Ayant toujours mal vécu le fait d’être métis, Bob Marley se tourne vers le rastafarisme, qui s’est développé avec le couronnement de Hailé Sélassié Ier dans les années 30 en Ethiopie. Les rastas voient en lui une réincarnation du Christ. Bob Marley se met alors à porter les dreadlocks et compose en 1965 One Love, hymne à la tolérance. Mais c’est la version de 1977, plus lente, que l’on connaît davantage.
3) No Woman, No Cry (1974)
Longtemps mal traduit en « Pas de femme, pas de larmes » (un peu comme le « pas de bras, pas de chocolat » de Philippe Corti), le titre vient de l’expression jamaïcaine « No woman, nuh cry » qui signifie « Non femme, ne pleure pas ». Il raconte la vie dans le ghetto de Trenchtown, à Kingston, d’où est originaire Bob Marley. D’abord composée comme un gospel au piano, la chanson sort en octobre 1974 sur l’album Natty Dread et sera popularisée par l’enregistrement du concert au Lyceum Theatre de Londres le 5 décembre 1975.
4) Jamming (1977)
Sorti en 1977, Exodus est un des plus grands succès des Wailers à travers le monde. Une tournée européenne triomphale, mais qui ne se poursuit pas jusqu’aux Etats-Unis, les médecins ayant diagnostiqué un cancer à Bob Marley. La star du reggae remonte sur scène pour un concert exceptionnel en 1978 en Jamaïque, alors secouée par une vague de terreur. Durant ce One Love One Peace, fait monter sur scène les deux opposants Edward Seaga et Michael Manley pour une poignée de main à la fin de Jamming.
5) Redemption Song (1980)
Dernier morceau du dernier album des Wailers paru du vivant de Bob Marley, ce morceau reste aujourd’hui l’une des références de son répertoire. Certaines paroles sont empruntées à un discours du panafricaniste Marcus Garvey, à mettre en parallèle avec l’histoire de la Jamaïque.
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